Feu d'artifice bleu-blanc-rouge pour des triathlètes français qui sont aussi des coureurs en rose et noir.
Ce matin, ils n’étaient pas en noir et rose mais ils ont fait l’honneur du Racing Multi-Athlon. Les triathlètes français Léonie Périault et Léo Bergère ont participé ce mercredi 31 juillet à l’épreuve tant attendue du triathlon olympique. Nos deux crossmen du RMA, qui avaient brillamment défendu les couleurs du club parisien lors des derniers championnats de France de cross organisés au Garric (Tarn), ont aujourd’hui nagé 1,5 km dans la Seine, pédalé 40 km devant l’Assemblée nationale et le Musée d’Orsay, couru 10 km sur les Champs Elysées.
Les très difficiles conditions de courant (avec un débit trois fois supérieur à l’habitude), la natation a été très compliquée et ont empêché Léonie de sortir aux avant-postes. Partant dans un second groupe à vélo, ce sont ensuite les conditions piégeuses liées à l’humidité de l’asphalte et des pavés parisiens qui ont causé une chute de Léonie dans le deuxième tour de la partie cycliste. Ensuite, elle s’est bien battue pour réaliser un beau parcours de course à pied, signant un des meilleurs temps du peloton sur cette dernière partie pour finir à la 27e place.
Les hommes, plus tard dans la matinée, se sont élancés dans des conditions beaucoup plus chaudes et sèches, simplifiant le parcours à vélo. Léo Bergère, un peu en retrait dans la partie natation, s’est ensuite très rapidement retrouvé dans le groupe des favoris à vélo. Dans ce peloton de 32 triathlètes, les Français ont fait une belle course d’équipe avant de calmer le jeu dans les deux dernières boucles pour se préserver pour la course à pied.
Bien en a pris à Léo qui, parti prudemment, s’est retrouvé en 5-6e position au bout d’un kilomètre. Bien calé dans la foulée de son compatriote Pierre Le Corre, Léo s’envolait dans la dernière boucle pour progressivement lâcher l’autre Français, distancer les Portugais et revenir à quelques encablures des deux monstres de la discipline, Alex Yee et Hayden Wilde. Dans le dernier kilomètre, on croyait même à une médaille d’argent mais l’effort, peut-être trop tardif, lui permettait d’accéder à la « boîte ». Première médaille masculine de l’histoire du triathlon français !
Après nos 3 pentathlètes, 5 autres RMAthlètes viennent de décrocher leur sélection dont 3 en équipe de France olympique-paralympique.
Cela fait quelques semaines déjà que les sélections de Marie Oteiza, Valentin Prades et Jean-Baptiste Mourcia ont été officialisées en pentathlon moderne. Se sont ajoutés à la liste des sélectionnés des athlètes et para-triathlètes !
Notre marathonien Félix Bour, pour l’instant remplaçant, s’entraîne sans rien lâcher en attendant l’officialisation de sa participation devant l’Hôtel de Ville le 10 août. L’attente ne devrait plus être très longue car le titulaire initialement annoncé, Mehdi Frère, ne figure plus sur les listes.
Nos para-triathlètes, Thibaut Rigaudeau et son guide Cyril Viennot, s’aligneront au départ sous le pont Alexandre III pour une deuxième participation de Thibault aux Jeux paralympiques.
Héloïse Courvoisier et sa guide Anne Henriet découvriront, elles, ce grand rendez-vous.
A la maison, tous auront à coeur de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour défendre les couleurs de la France, de Paris et du Racing Multi-Athlon.
Et comme le RMA est un club ouvert sur l’international, plusieurs de nos athlètes, équipiers de cross, participeront à la fête :
Elise Vanderelst sur 1 500 mètres sous le drapeau belge.
Marwa Bouzayani sur 3 000 mètres steeple dans la délégation tunisienne.
Demandez le « progRMAmme » de nos athlètes !
4 août :
Athlétisme - Stade de France
10h05 : 1er tour 3 000m steeple - Marwa B
6 août :
Athlétisme - Stade de France
10h05 : 1er tour 1 500m - Elise V
21h10 : Finale femmes 3 000m steeple - Marwa B (suivant qualifications)
7 août :
Athlétisme - Stade de France
12h45 : repêchage 1 500m - Elise V (suivant résultats)
8 août :
Pentathlon Villepinte - Poule d’escrime
11h00 : Valentin P et Jean-Baptiste M
14h30 : Marie O
Athlétisme - Stade de France
19h35 : demi-finales 1 500m - Elise V (suivant qualifications)
9 août :
Pentathlon Versailles - Demi-finale hommes Valentin P et Jean-Baptiste M
13h00 demi finale A
17h00 demi finale B
10 août :
Marathon Paris et Île-de-France
8h00 - départ de l’Hôtel de Ville - Félix Bour (à confirmer)
Pentathlon Versailles - Demi-finale femmes Marie O
9h30 demi finale A
13h30 demi finale B
Pentathlon Versailles - Finale Hommes Valentin P et Jean-Baptiste M (suivant qualifications)
17h30 Équitation
18h10 Bonus Round Escrime
18h40 Natation (200m NL)
19h10 Laser Run
Athlétisme - Stade de France
20h25 : finale femmes 1 500m - Elise V (suivant qualifications)
11 août :
Pentathlon Versailles - Finale femmes Marie O (suivant qualifications)
La sélection pour les Jeux olympiques est officiellement sortie : nous aurons trois représentants du RMA à Paris ! Marie, Valentin et.. Jean-Baptiste !
Brelan d'as noir et rose aux Jeux olympiques de Paris 2024 !
Ce vendredi, la sélection officielle des pentathlètes retenus pour les épreuves olympiques de Paris est tombée. Si, sans surprise, les numéros 1 français homme et femme ont été retenus — Valentin Prades et Maris Oteiza —, la bonne nouvelle est venue de l'annonce de la sélection de notre cher Jean-Baptiste Mourcia. Ce ne sont donc pas moins de trois sociétaires du Racing Multi-Athlon qui seront les fiers représentants de la France aux JO !
Marie et Valentin n'attendaient qu'une confirmation au vu de leur saison et de leur place au classement international. Maisla compétition était plus serrée pour "Jibé". Finalement, c'est bien la régularité de notre jeune pentathlète à la moustache coubertienne qui a payé.
Récent champion de France, Jean-Baptiste a également terminé toutes les épreuves de coupe du monde dans le top 15. C'est ce qui lui a permis de faire pencher la balance en sa faveur, plutôt que de ses rivaux et amis Pierre Dejardin ou Valentin Belaud.
Et ce sont donc bien nos trois héros parisiens du RMA qui vont troquer leurs habituelles tenues noir et rose pour le maillot bleu-blanc-rouge et frappé du coq, lors des épreuves dont le point d'orgue aura lieu sur le magnifique site du château de Versailles, les 10 et 11 août prochains.
Marie, Valentin et Jean-Baptiste, vous faites la fierté de votre club du Racing Multi-Athlon, de sa formation et de son accompagnement dans l'accomplissement de votre projet ! Nous serons derrière vous lors de la plus belle épreuve qu'il vous sera donné de vivre en tant que sportive et sportifs.
Deux minima olympiques ont été atteints à Valence, sur marathon. Félix Bour chez les hommes et Fadouwa Ledhem chez les femmes.
Réputé comme rapide et attirant les meilleurs coureurs du monde entier, le marathon de Valence a été à la hauteur des attentes. Il était assez logique que les chasseurs de minima seraient au départ de la course espagnole. A quelques mois des JO de Paris, cet événement faisait partie des dernières chances. Mais la chance n'a rien à voir dans les résultats obtenus.
Encore néophyte sur cette distance, Félix Bour est le premier RMArathonien à franchir la ligne. Pour son deuxième marathon seulement, le jeune homme de 29 ans affole le chrono en 2h06"43, bien en-dessous du chrono de qualification olympique fixé à 2h08'10. "Les minima je pensais les avoir dans les jambes, avoue Félix. Mais 2h06, je ne m'y attendais pas du tout !" Avec une gestion de course à enseigner dans toutes les écoles d'athlétisme (il a couru la dernière portion de course, plus rapidement que le vainqueur), il se positionne comme choix pour la FFA. "Je suis sélectionnable. Donc on verra ce que décide la fédé", déclare-t-il lucidement. Car seuls 3 français seront sélectionnés pour l'épreuve. Et la concurrence est bestiale, Félix étant 3e au bilan. Notre coureur analyse que "la perspective de disputer les Jeux en France booste tous les coureurs". En effet, le niveau français sur cette distance mythique a rarement été aussi élevé.
"Je n'ai pas pris de risque et j'ai couru sur la réserve jusqu'au 30e kilomètre."
Très mature dans son approche, Félix a couru en négatif split (2e moitié de course plus rapide que la 1ère).
Idem du côté féminin. Fadouwa Ledhem pulvérise elle aussi son record personnel en 2h25'50 et s'empare du temps de qualification requis pour les Jeux. Malgré cela, elle se positionne en 4e place au bilan français, victime de "l'effet Paris 2024" considère Félix. Malgré cela, il reste des opportunités pour grappiller quelques places même si le calendrier joue de moins en moins en la faveur des coureurs hors-top 3. Les JO se rapprochant à grands pas et un marathon étant traumatisant pour l'organisme.
Avec un tel niveau, le RMA montre la richesse et la densité de ses performeurs sur la distance. Car n'oublions pas Charrik Abderrazak qui finissait son marathon en 2h08, il y a peu de temps, aux Pays-Bas. Une telle qualité mériterait qu'un des nôtres soit au départ de la course la plus historico-emblématique à Paris.
S'ils n'ont pas été chercher les quotas olympiques, il y avait bon nombre de Noir & Rose au départ à aller les titiller. Notamment, Manu Roudolff-Lévisse qui descend sa marque marathonienne à 2h09'38 ! Il était d'ailleurs encore sur les bases des temps de qualifications après le 30e kilomètres... Pour sa deuxième expérience après Berlin, Krilan Lebihan réalise 2h15 tandis que Martin Laurent se découvre en 2h23. De bon augure pour les prochaines. Enfin Hicham Bengharda conclut sa course en 2h16.
Les autres résultats des RMArathoniens :
Axel Ramponi 2:27:41, Thibaud Vincent 2:27:22, Samuel Rannou 2:29:44, Thomas Besson 2:32:45, Amaury Debatisse 2:37:02, Lotfi Madaoui 2:59:18, Laure Aalalou 3:10:24, Pauline Lebas 3:22:37, Héloïse Bertrand 3:23:07, Damien Logie 3:43:34 et Layla Hamieh 3:44:26 !
Cela faisait quelques temps qu'il tournait autour. Presque deux ans après sa dernière victoire internationale, Valentin Prades renoue avec le succès lors de la coupe du monde de Sofia, en Bulgarie.
Cinquième au Caire, huitième à Ankara... On le sentait venir. Cela faisait un moment que Valentin Prades gravitait autour de ces trois marches significatives qui mettent en lumière les meilleurs athlètes d'une compétition. Si sa dernière victoire remontait à la finale de coupe du monde en 2021, le pentathlète du Racing Multi-Athlon a toujours eu le podium dans son cran de mire. "Depuis les Jeux olympiques de Tokyo, je ne suis pas sorti du top 9. J'ai réalisé beaucoup de top 6 entre temps, sans atteindre le podium" explique VP (prononcer "Vipi"). On peut imager son envie de faire retentir de nouveau la Marseillaise, lui qui l'a déjà faite résonner bon nombre de fois.
Sourires partagés et fair-play avec son adversaire japonais
27 victoires pour 8 défaites !
Meilleur résultat en carrière lors d'une finale
27 victoires pour seulement 8 défaites en escrime ! Cette performance époustouflant le propulse en haut du classement provisoire et lui octroie un matelas confortable dès les demi-finales. "C'est mon plus beau résultat dans une phase finale sur cette épreuve, en carrière !". Il ajoute que ce score lui a "permis de gérer les demi-finales". Cette précieuse énergie conservée lui a été précieuse dans son ultime bataille avec le Japonais qu'il a doublé lors de la dernière portion de course lors du combiné. "J'aime être à la bagarre et avoir ces sensations de stress qui seront certainement présentes lors des Jeux à Paris" se projette le grand gaillard d'un mètre quatre-vingt-douze.
Bras levés et sourir : les signes d'un succès
En parlant de Jeux... Le 31 mai prochain la Turquie accueillera la finale de coupe du monde. Rassemblant les meilleur(e)s pentathlètes de la saison, cette compétition est la première qualificative dans la quête d'olympisme. C'est d'ailleurs une étape qui a souvent réussi à Valentin, lui qui l'a déjà remportée à plusieurs reprises. Puis viendront ensuite les grands championnats d'Europe et du Monde qui délivreront les premiers tickets pour Paris 2024. Dans cette ambition, VP est "satisfait de voir que les choix stratégiques faits avec le staff et que [sa] régularité paient". Lors de cette épopée, Valentin sera soutenu par la ville de Paris, la région Île-de-France et bien sûr, le Racing Multi-Athlon. Des instances que l'athlète remercie chaleureusement pour leur confiance et leur accompagnement.
A noter également la 6e place de Marie Oteiza qui se place également de nouveau dans le top 6. La médaille de bronze de Jean-Baptiste Mourcia lors de l'épreuve du relais mixte. Et la prestation de la franco-belge Anaïs Eudes qui n'accède pas cette fois-ci à la finale.
Tour d'horizon de ce mois d'avril avec de belles performances, des médailles et des nouvelles de nos amis lointains.
Félix Bour, de nouveau médaillé national
22 avril - Nouvelle médaille nationale pour Félix Bour sur 10 000 mètres à Pacé. Une saison incroyable pour notre coureur à l'aise sur toutes les surfaces. En prenant des risques pour obtenir un chrono, Félix n'a su tenir la cadence mais finit vice-champion de France de la distance. Il se qualifie ainsi pour la coupe d'Europe du 10 000 mètres avec ses 28'39. Il n'est cependant pas le seul à monter sur le podium puisque Romain Vogt devient également vice-champion de France dans sa catégorie (master) en 30'19.
Elliot Vermeulen, 8'20 aux 3000 !
29 avril - Qualification pour les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) pour notre athlète Elliot Vermeulen. Notre jeune coureur, de nationalité belge, a couru le 3000 mètres en 8'20 ! Elliot était engagé cet hiver aux championnats de France et participait à la médaille de bronze par équipe en cadet.
Fadouwa, nouveau RP sur semi-marathon en 1h11
30 avril - Victoire et record personnel pour Fadouwa Ledhem sur le semi-marathon de Nice. A 35 ans, l'athlète du RMA explose sa meilleure performance de près de 2 minutes avec 1h11"47. Après de longs mois de blessure et de convalescence, Fadouwa continue sa progression quelques semaines après son titre de championne de France de 10km.
Justin et Clara Welstead à Tiree (Ecosse)
29 avril - Il y a quelques années, avant que le RMA ne voie le jour, Justin Welstead accueillait des athlètes pour participer à la course locale de Tiree en Ecosse. De part cette rencontre et cet échange, le Racing Multi-Athlon naissait avec Justin comme co-fondateur. Fin avril, il participait de nouveau à cette course avec sa fille Clara (licenciée au club) et nous saluait chaleureusement.
Relais mixte avec Jean-Baptiste Mourcia à Budapest
30 avril - Troisième coupe du monde de pentathlon moderne en Hongrie, Jean-Baptiste Mourcia était inscrit dans l'épreuve du relais mixte. Malheureusement éliminé de l'épreuve individuelle quelques jours plus tôt, "Jibé" s'est exprimé dans l'épreuve collective avec sa compatriote Rebecca. Ils finissent troisièmes de l'épreuve derrière la Corée du Sud et le Mexique.
En bref et pas des moindres :
Maxime Perrineau a bouclé son 10km en 30'37. C'était à Tours lors des Foulées de l'Arche.
Fraîchement devenu champion de France U19 de pentathlon moderne, Florent Schoen a passé un cap cette année. Entre bilan, futurs objectifs et déclic, le sociétaire du RMA répond à nos questions.
Salut Florent ! Ça fait quelques jours maintenant que tu as remporté le titre de champion de France U19. Qu'est-ce que ça te fait ?
Je fais une compétition moyenne : pas une super escrime, pas une super natation, pas un super combiné et ça me fait devenir champion de France. Donc ce n'est pas dégueu de faire une telle compétition et de s'en sortir avec le titre. C'est assez plaisant de se dire ça. Mais frustrant car j'avais à cœur de mieux faire. Je bloque au dernier tir et ça ne me permet pas de savourer totalement la compétition. Je voulais gagner, c'est chose faite, mais il manque la manière. Ça me laisse une certaine amertume.
Florent Schoen, champion de France U19 avec ses compères du pôle d'Aix
J'ai mis le dossard de la compétition sur le mur de ma chambre où j'ai écrit en gros "J'AI MERDÉ".
Florent Schoen, pour se rappeler sa défaillance de l'année dernière
On atteint bientôt la fin de saison nationale (il reste les championnats de France junior). Les grandes échéances internationales se rapprochent. Quel est le bilan jusqu'à présent ?
Au point de vue national, ça s'est bien passé. Au pôle d'Aix-en-Provence, avec Simon (Casse, son entraîneur, NDRL), on continue sur une pente ascendante. Il y a eu des performances comme à Lyon, à la coupe d'Europe au Portugal (Florent remporte les deux épreuves, NDRL) et aux championnats de France U19 où je gagne en pentathlon et en tétrathlon. Pour l'instant, les objectifs que j'avais ciblés ont été cochés.
Florent Schoen au stand de tir, recherchant un nouveau déclic.
Quelle est la suite et quels sont tes objectifs ?
Clairement, l'objectif est d'aller chercher la médaille en individuel, que ce soit aux championnats d'Europe ou du Monde (la sélection n'est pas encore déterminée pour les Mondiaux et dépendra des résultats européens, NDRL). L'année dernière, j'étais en mode "découverte". Je fais une 9e place européenne sans avoir super bien tiré. Il y avait moyen d'aller chercher mieux. On a 6 semaines avant les championnats d'Europe en Lituanie. Il ne va pas falloir traîner pour remettre des séances spécifiques et de l'intensité en escrime, car ça ne va pas être le même niveau qu'en France.
Tu as passé un cap par rapport à l'année dernière. En es-tu conscient ? Sais-tu d'où ça vient ?
C'est ma contre-performance aux championnats du Monde, l'année dernière, où je ne passe pas en finale. Je suis resté planté 50 secondes sur le dernier tir alors que je débutais avec un 4 sur 4. Le dernier n'est jamais rentré. C'était très dur. En plus, je suis parti trop tôt du stand de tir et donc on loupe le podium par équipe car je suis éliminé. Sinon, j'aurais pu me qualifier et espérer un podium collectif. Avec tout ça, je me suis dit "là c'est plus possible." J'ai mis le dossard de la compétition sur le mur de ma chambre où j'ai écrit en gros "J'AI MERDÉ". Je me lève, je le vois. Dès que je pars m'entraîner, je le vois. Ça me fait une bonne piqûre de rappel. Cependant, c'est de l'expérience et il vaut mieux que ça m'arrive maintenant. Mais c'était vraiment un sale moment.
Du 6 au 12 mars se déroulait la première étape de coupe du monde de pentathlon au Caire (Egypte) avec deux de nos représentants. Nos agents Marie et Valentin étaient en mission.
Récurrent depuis quelques années maintenant, les égyptiens ont pris pour habitude d'accueillir la première étape de coupe du monde de pentathlon moderne. Pas plus mal quand on connaît les différences de température. Le dieu Râ sait instaurer un climat chaleureux. Voilà donc une destination que nos représentants Marie Oteiza et Valentin Prades connaissent bien.
Première à entrer en lice, Marie déroule lors des qualifications en terminant 13e et obtenant un ticket pour les demi-finales. Son homologue masculin fera de même le lendemain. Ces deux spécialistes de l'escrime sortiront à leur avantage de la poule d'escrime qui est déterminante car ce résultat est conservé tout au long de la compétition (pour les demi-finales ainsi que pour la finale). 23 victoires pour Marie et seulement deux de moins pour Valentin. Leurs performances les placent définitivement en très bonne position pour la suite. D'autant plus que les deux s'empareront des places qualificatives pour leur finale respective.
VP, percutant lors du bonus round
Dernière journée, plus de calculs nécessaires, il faut tout donner. Mais après déjà 3 jours de compétitions (qualifications, poule d'escrime, demi-finales... vous suivez ?), la fatigue est présente et les organismes mis à l'épreuve. C'est en natation qu'on voit des signes du surmenage. Nos deux athlètes du RMA voient leurs temps de natation accroître par rapport aux premiers jours de compétition. 2'20 pour Marie et 2'13 pour Valentin (en bassin de 50 mètres). Bien sûr, il faut en plus prendre en compte l'épreuve d'équitation qui venait d'être réalisée quelques minutes avant. D'ailleurs "VP" en a profité pour faire le plein : sans faute et 300 points pour lui. Une petite barre pour Marie (293).
Enfin lors du dénouement, nos Noir et Rose s'arrachent et réalisent de solides chronos qui leur permettent de rester tous deux dans le top 10. Marie termine 8e et Valentin 5e. Des places plus que honorifiques qui lancent une saison pré-olympique qui se veut électrique. Prochaine étape : Ankara en Turquie.
« Trophée Christophe Ruer » à Perpignan : test de préparation pour les seniors, test de confrontation pour les jeunes.
Le Racing Multi-Athlon a connu des jours meilleurs. Le bilan se veut morose avec une seule médaille en bronze chez les féminines grâce à Marie Oteiza. Mais il n’en est pas moins illogique. Pour nos seniors, cette compétition est un test avant de débuter la saison internationale qui se voudra déterminante pour qualification olympique. Il n’est donc pas anormal que les organismes et les physiques ne soient pas encore affûtés et préparés. Les phases hivernales sont réputées dans le milieu sportif pour être des périodes de travail foncier afin de préparer la suite de la saison. Il faut être en forme au bon moment : pas trop tôt, pas trop tard. De retour de stage, Valentin Prades (8e) n’a donc légitimement pas encore son meilleur niveau. Il saura l'élever lors des compétitions mondiales. Jean-Baptiste a, quant à lui, connu des déboires de santé ne lui permettant pas de s’exprimer en finale, bien que qualifié.
Valentin Prades lors du bonus round d'escrime.
Si le « Trophée Christophe Ruer » est une compétition test pour les seniors avant les coupes du monde, il est aussi important pour nos jeunes pentathlètes. L'occasion pour eux de se confronter et se comparer avec leurs aînés. Ainsi Audrey Tchirikhtchian et surtout Cédric Chatellier ont su exploiter cette opportunité et engranger de l’expérience contre les meilleurs français. Audrey confirme son excellent niveau en escrime en remportant l’épreuve d’escrime avec 21 victoires et seulement 7 défaites. Exempt de l’équitation, Cédric accomplit un tétrathlon solide. Costaud en escrime (20 victoires), impeccable dans les épreuves énergétiques, il ne lui a manqué un peu de lucidité dans le tir. Avec leur nouvel encadrant et entraîneur, Robin Breuil, aucun doute qu’ils sauront le rectifier.
Le mot du coach, Robin :
« Cédric réalise de beaux progrès en escrime avec un plan de jeu qui se clarifie. Audrey continue d’être performante dans cette épreuve mais face aux grandes cette fois-ci ! Les temps de natation sont logiques au vu de la planification. Malheureusement le tir n’est pas encore stable. Cédric réalise une bonne séquence lors des qualifications, mais ne confirme pas le lendemain en finale. A l’inverse, Audrey réussit un tir cohérent par rapport à ce qu’elle fait à l’entraînement en finale, mais pas en qualif. »
Perpignan accueillait ce weekend le premier circuit de pentathlon moderne cadet-junior. Mathis l'emporte tandis que d'autres découvrent la compétition.
Le nouveau pensionnaire de l'INSEP (Institut national du sport de l'expertise et de la performance), Mathis Rochat n'a pas fait dans la dentelle. Deuxième de l'escrime (19V-7D), premier de la natation (1'57"91) et deuxième du combiné (10'19), difficile de le déloger de sa pôle position. Dans cette première compétition sans l'épreuve d'équitation pour les juniors (la discipline ayant été officiellement enlevée du programme de pentathlon moderne, excepté pour les seniors jusqu'en 2024), le jeune Cédric Chatellier se fait remarquer en se hissant à la 4e place après un solide combiné. « Je suis très agréablement surpris au vue du travail effectué jusqu'à présent » avoue Robin Breuil, le nouvel encadrant de la section de pentathlon du Racing Multi-Athlon.
« Cette compétition ouvre des perspectives d'amélioration. »
Robin Breuil, nouvel entraîneur.
Côté fille, c'est un bilan plus mitigé, surtout pour Audrey Tchirikhtchian. Largement en tête après avoir survolé l'escrime (38V-8D) et avec une natation correcte (3e temps en 2'19), il lui aura manqué un peu de lucidité sur le stand pour prétendre à une médaille. Honnête, Robin résume : «super samedi, dimanche décevant » (la compétition se faisant sur deux jours). Celui-ci ajoute que cette compétition est intéressante car elle «permet de faire un premier point depuis la reprise de l'entraînement. Elle ouvre des perspectives d'amélioration. »
RMA - Mathis, vainqueur du circuit #1 de pentathlon moderne.
Enfin, Thomas, Giulia et Charlotte faisaient leurs grands sauts dans la compétition. Une première qui n'est jamais évidente lorsqu'on se retrouve face aux meilleurs de sa catégorie. Avec un brin d'amusement, l'entraîneur raconte qu'ils « ont pu prendre de l'expérience et se confronter aux autres. Ils apprennent. » On ne doute pas une seconde que la prochaine tentative n'en sera que meilleure pour nos jeunes du RMA.
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