Léonie, impériale à Aulnay

Cross : le RMA, théâtral aux régionaux

Aulnay-sous-bois a été la scène de nos acteurs favoris. Im-Périault dans leur rôle respectif, le Racing-Multi-Athlon décroche 23 médailles dont 11 premières places.

Podium du cross-court quasi-monopolisé.

Date marquée d'une croix depuis quelques mois, les régionaux de cross FFA sont un évènement attendu et important. Point de repère qui marque la mi-saison et qui permet d'analyser et faire un état des lieux quant au travail effectué lors de la première partie de saison. Et disons que le travail paye déjà plutôt bien...

Sur 11 équipes alignées des catégories minimes jusqu'aux masters, 10 d'entre elles sont montées sur le podium par équipe ! Le RMA continue d'ancrer son intention de créer des groupes forts pour faire émerger et propulser des individualités par la suite. Ainsi, les cadettes, les juniors garçons, les quatre équipes seniors sur cross court et élite remportent le titre de l'Île-de-France ! Les minimes garçons, les juniors filles montent sur la 2e marche. Enfin les minimes filles et les cadets finissent 3e.

Une partie de l'équipe du cross-court,
Emmanuel en fer de lance.

Côté individuel, il est important de mettre en avant nos lauréats. Léni Remer est le premier titré de la journée chez les cadets. En cross court femme, notre algérienne Nawal Yahi franchit la ligne en première position juste devant Marion Legrand et Aude Korotchansky, respectivement 2e et 3e de la course. Léonie Périault, impériale sur le long, n'a laissé aucune chance à la concurrence. Tout comme Emmanuel Roudolff-Levisse sur cross court, au sprint, et Hicham Bengherda (ALG) chez les masters.

Et puisque, non des moindres, voici la liste des médaillés d'argent et de bronze : Ambre Ugolini (2e, minime fille), Anass Bercoussi et Sacha Tahari (2e et 3e, minimes garçons), Paul Lanuzel (2e, junior garçon).


Championnats de France : Mourcia titré

A l'INSEP, lors des championnats de France, Jean-Baptiste Mourcia s'est emparé du titre national. Son premier chez les séniors.

Dans le calendrier international, les championnats de France deviennent un rite de passage et test pour les meilleurs pentathlètes internationaux. Sur le top 10 mondial masculin, 6 d'entre eux étaient présents dont le champion olympique. Autant dire que le niveau était de l'ordre d'une grande compétition. Et le français qui a su se démarquer lors de cette épreuve n'est autre que Jean-Baptiste Mourcia. Sortant positif de l'épreuve fondamentale qu'est l'escrime (28 victoires pour 20 défaites), "Jibé" partait dans de bonnes conditions avant d'entamer la finale le dimanche*.

Lors de l'équitation, première discipline du programme des finales, le sociétaire du Racing Multi-Athlon se distingue et prend les devants en s'emparant de la meilleure performance. Il ne prend qu'une petite seconde de pénalité, inscrivant 299 points et grappillant d'importantes secondes sur le classement général.

Après une natation sans surprise et sans impact (2'09), il se positionne en chasseur pour son épreuve phare qu'est le combiné tir-course. Fidèle à lui-même, il s'empare de la meilleure marque chronométrique en 9'49. Un temps de classe mondiale comme il a l'habitude de le faire. Partant en 9e position (étrangers inclus), il finit 3e de la compétition notamment derrière l'égyptien numéro 1 mondial, mais se trouve être le premier français à franchir la ligne. Après ses deux titres en junior, 2018 et 2019, Jean-Baptiste s'octroie son premier titre de champion de France senior.

Evidemment lors de cette compétition, d'autres membres du RMA étaient présents. Toujours chez les hommes, les performances de Valentin Prades (4e français) et Mathis Rochat (7e) complètent celle de Jean-Baptiste. Le RMA remporte ainsi les championnats de France par équipe. Toujours en apprentissage, les jeunes Cédric Chatelier et Florent Schoen n'ont pu se hisser en finale.

Chez nos féminines, notre championne Marie Oteiza n'a malheureusement pas pris part à la compétition pour cause de blessure. En revanche Audrey Tchirikhtchian s'est escrimée pour remporter l'épreuve avec 32 victoires ! Malencontreusement, il a été préférable qu'elle s'arrête après la natation pour se préserver de pépins physiques. Seule Elma Regimbeau a terminé la compétition sans se qualifier pour la finale qui rassemblait aussi beaucoup d'étrangères de haut-niveau.

*La poule unique en une touche se fait le samedi lors des qualifications. Le résultat est conservé pour la finale où on ajoute le bonus-round.

TOUS LES RESULTATS DE LA COMPETITION : http://tinyurl.com/2hkcr67v


Téo argenté à Bruxelles

Les labours bruxellois accueillaient les championnats d'Europe de cross-country. Avec l'équipe de France, Téo-Rubens devient vice-champion d'Europe par équipe.

Pour sa deuxième sélection dans un grand championnat, Téo- Rubens Banini s'est emparé d'une magnifique 15e place à Bruxelles dimanche 10 décembre. Dans le parc de Laeken, à deux pas de l'Atomium, étaient organisés les championnats d'Europe de cross-country. Téo, notre titi parisien formé depuis sa prime enfance par le Racing Multi-Athlon, s'est classé deuxième Français de cette course. Il a ainsi grandement contribué à ce que les Tricolores deviennent vice-champions d'Europe espoirs. Téo- Rubens, qui avait déjà vaillamment gagné son ticket chez les espoirs grâce à une course de haute volée il y a quelques semaines à Carhaix, a su résister à la douleur et a terminé sa course par un sprint de toute beauté. 

En effet, si son finish est magistral, c'est sa physionomie et gestion de course qui sont à relever. 26e lors du premier tour, il est encore 35e lors des deux suivants. Puis, au coeur de la course, lorsque la différence commence se faire, il grappille les places au fur et à mesure du dernier tour jusqu'à la 15e. Un signe de maturité pour un jeune coureur.

Chez les juniors filles, Laly Porentru, notre jeune... cadette qui avait réussi l'exploit de valider sa sélection chez ses aînées U20, prend une encourageante 23e place européenne pour sa première apparition sous le maillot national. Tout comme Téo, elle réalise une gestion de course intelligente. 54e au premier tour, 38e au deuxième, elle grignote les places. Ainsi elle aussi a contribué à la belle 4e place des U20 françaises sur un parcours sélectif qui a réjoui les amateurs de cross. Cela présage d'un magnifique hiver pour cette jeune cadette extrêmement prometteuse qui pourrait faire des étincelles en mars prochain lors du championnat de France de cross organisé près de Carmaux (Tarn).


Félix Bour à l'approche de la ligne d'arrivée et des minima olympiques.

RMArathon : 2 quotas pour Paris 2024 !

Deux minima olympiques ont été atteints à Valence, sur marathon. Félix Bour chez les hommes et Fadouwa Ledhem chez les femmes.

Réputé comme rapide et attirant les meilleurs coureurs du monde entier, le marathon de Valence a été à la hauteur des attentes. Il était assez logique que les chasseurs de minima seraient au départ de la course espagnole. A quelques mois des JO de Paris, cet événement faisait partie des dernières chances. Mais la chance n'a rien à voir dans les résultats obtenus.

Encore néophyte sur cette distance, Félix Bour est le premier RMArathonien à franchir la ligne. Pour son deuxième marathon seulement, le jeune homme de 29 ans affole le chrono en 2h06"43, bien en-dessous du chrono de qualification olympique fixé à 2h08'10. "Les minima je pensais les avoir dans les jambes, avoue Félix. Mais 2h06, je ne m'y attendais pas du tout !" Avec une gestion de course à enseigner dans toutes les écoles d'athlétisme (il a couru la dernière portion de course, plus rapidement que le vainqueur), il se positionne comme choix pour la FFA. "Je suis sélectionnable. Donc on verra ce que décide la fédé", déclare-t-il lucidement. Car seuls 3 français seront sélectionnés pour l'épreuve. Et la concurrence est bestiale, Félix étant 3e au bilan. Notre coureur analyse que "la perspective de disputer les Jeux en France booste tous les coureurs". En effet, le niveau français sur cette distance mythique a rarement été aussi élevé.

"Je n'ai pas pris de risque et j'ai couru sur la réserve jusqu'au 30e kilomètre."

Très mature dans son approche, Félix a couru en négatif split (2e moitié de course plus rapide que la 1ère).

Idem du côté féminin. Fadouwa Ledhem pulvérise elle aussi son record personnel en 2h25'50 et s'empare du temps de qualification requis pour les Jeux. Malgré cela, elle se positionne en 4e place au bilan français, victime de "l'effet Paris 2024" considère Félix. Malgré cela, il reste des opportunités pour grappiller quelques places même si le calendrier joue de moins en moins en la faveur des coureurs hors-top 3. Les JO se rapprochant à grands pas et un marathon étant traumatisant pour l'organisme.

Avec un tel niveau, le RMA montre la richesse et la densité de ses performeurs sur la distance. Car n'oublions pas Charrik Abderrazak qui finissait son marathon en 2h08, il y a peu de temps, aux Pays-Bas. Une telle qualité mériterait qu'un des nôtres soit au départ de la course la plus historico-emblématique à Paris.

S'ils n'ont pas été chercher les quotas olympiques, il y avait bon nombre de Noir & Rose au départ à aller les titiller. Notamment, Manu Roudolff-Lévisse qui descend sa marque marathonienne à 2h09'38 ! Il était d'ailleurs encore sur les bases des temps de qualifications après le 30e kilomètres... Pour sa deuxième expérience après Berlin, Krilan Lebihan réalise 2h15 tandis que Martin Laurent se découvre en 2h23. De bon augure pour les prochaines. Enfin Hicham Bengharda conclut sa course en 2h16.

Les autres résultats des RMArathoniens :

Axel Ramponi 2:27:41, Thibaud Vincent 2:27:22, Samuel Rannou 2:29:44, Thomas Besson 2:32:45, Amaury Debatisse 2:37:02, Lotfi Madaoui 2:59:18, Laure Aalalou 3:10:24, Pauline Lebas 3:22:37, Héloïse Bertrand 3:23:07, Damien Logie 3:43:34 et Layla Hamieh 3:44:26 !


Victoire sur l'Ekiden

Vainqueur à domicile, le relais du RMA s’est imposé lors de la 10e édition de l’Ekiden de Paris. Mélange de jeunesse, d’espoir et de maturité, le relais a fièrement défendu les couleurs.

Difficile de faire outre l’aspect symbolique de cette course. Sur ses terres, dans son jardin, sur sa piste, au pied de la Tour Eiffel, le Racing Multi-Athlon d'être prêt et à la hauteur de l’événement. « Nous devions gagner pour marquer notre territoire », explicite Jean-Marc Bartoli, directeur sportif. Et c’est choses faite en 2h14 dans des conditions automnales.

Sous forme de relais, l’Ekiden est un marathon séquencé : 5km, 10km, 5km, 10km et 7,195km. Ainsi « c’est une belle manière de rendre un sport individuel en une épreuve collective » démontre Pierre Carlier, le spécialiste du 800 et premier maillon de la course. Ce format a la particularité de « mixer les profils et les catégories » comme aime le préciser Téo-Rubens Banini. En effet, sur les 6 relayeurs présents, il y avait deux juniors (Paul et Pierre), deux espoirs (Pierre et Téo) et deux seniors (Krilan et Kévin). Des coureurs spécialistes de distances différentes qui amènent un bel alliage entre fougue et maîtrise.

Le Racing Multi-Athlon prouve ainsi — en a-t-il encore vraiment besoin ? — que sa formation fait partie des meilleures nationales et œuvre pour la performance de ses jeunes. Et pour cette année en tout cas, la coupe ne va nulle part : elle reste à la maison.

C’est d’ailleurs Téo, membre de l’équipe de France espoir, qui a conclu la course. Dans une course majestueusement gérée et régulière, il a pu s’offrir le scalp des seconds dans les derniers mètres. Kévin, l’aîné du relais relate que « la remontée de Téo était incroyable. [Ils] se doutaient qu’en le mettant dans de bonnes conditions, [ils] pourraient gagner ». L’athlète formé au club ne se cache d’ailleurs pas quand il rappelle que pour lui c’est « LE rendez-vous de l’année à domicile ». Devant les proches, les amis et sur son lieu d’entraînement, la motivation est évidemment décuplée. Pour Pierre, « ça prend une autre dimension ».

Retrouvez l'article officiel de Fédération Française d'Athlétisme sur la 10e édition de l'Ekiden de Paris : https://tinyurl.com/39s97wcj

Tous les résultats de la course : https://tinyurl.com/yb7puk5m


Le macadam en Rose et Noir !

Partout en Europe, le RMA a montré dignement ses couleurs. Les athlètes ont brillé sur bon nombre de distances en ce début de saison marquant d'entrée les ambitions du club et de ses coureurs dans cette année olympique.

On y est. Dernière ligne droite pour s'emparer des derniers quotas ou aller chercher les minima qualificatifs pour les Jeux de Paris. La pression monte et les chronos descendent à l'image de Félix Bour ou de Zak. Les opportunités vont se faire de plus en plus rares et seront de plus en plus décisives pour ceux qui sont encore en quête de qualification. Pour nos coureurs, c'est notamment le marathon qui est dans le viseur.

Et s'il y a 2024 dans le collimateur, nos jeunes pousses cadets, juniors et espoirs pensent déjà à après-demain et visent 2028 et ses Jeux de Los Angeles. Un travail qui a déjà commencé pour nos pépites Téo-Banini et Léni.

Abderrazak, Amsterdam — Dans la ville au célèbre port chanté, Abderrazak court 2h08'35 au marathon ! Après une désillusion sur la même distance à Berlin, "Zak" avait à coeur de montrer de quoi il était capable et de mettre à profit le travail effectué lors de ces derniers mois. Il n'est plus qu'à quelques secondes de la qualification olympique.

Félix, Valence — Monsieur Bour s'est, lui, mesuré à la distance inférieure : 1h00"39 sur le semi-marathon en Espagne. Il devient ainsi le 5e meilleur performeur français sur cette épreuve. Il explose de près d'une minute son ancien record. Tout comme son ami Zak, il vise les minima olympiques sur la distance mythique des 42,195km. Pour cela, il reviendra à Valence, en décembre prochain.

Téo-Banini, Trieste — Il a de nouveau troqué le Rose-Noir pour le Bleu-Blanc-Rouge. Lors du match international de 10km espoir, Téo s'est rendu en Italie et a pris la médaille individuelle chocolatée grâce à un chrono de 31'08. Il a ainsi participé activement à la médaille d'argent collective derrière les italiens.

Fadouwa, Saint-Omer — Les femmes ne sont pas en reste puisque Fadouwa vient récolter une nouvelle médaille nationale ! Redoutable sur 10km, elle prouve qu'elle est encore performante sur les distances inférieures. La voici médaillée d'argent lors des championnats de France de 5km en 16'04 !

Léni Remer-Mancini, Saint-Omer — Nouveau champion de France et maintenant détenteur du record national cadet du 5km en 14'43. Il a éclaboussé la concurrence de sa classe et de sa foulée. Un début de saison tonitruant pour le nouveau sociétaire du Racing Multi-Athlon qui annonce les couleurs — rose et noir... — pour la saison à venir.

Retrouvez l'article de la FFA sur les derniers championnats de France de 5km ! https://tinyurl.com/48vv5v77


Mathis, champion du monde junior

Le déni du nouveau roi

En Lituanie, lors des Mondiaux junior, Mathis Rochat s’est délecté de trois titres dont le sacre individuel. Celui-ci peine encore à réaliser.

Quelques jours après son titre, il est encore dans l’incompréhension, dans le déni de ce qu’il a réalisé. « Quand je regarde les photos de l’arrivée, je n’arrive pas à me dire que c’est moi », s’étonne Mathis Rochat. Grand, brun, maillot de l’équipe de France sur le dos, pouce gauche en l’air, ligne d’arrivée dans la main droite, c’est pourtant bien lui qui vient de remporter le titre de champion du Monde junior.

Mathis, champion du monde junior, arrivée

A Druskininkai (il faut relire au moins une fois pour être sûr de bien prononcer), en Lituanie, le sociétaire du RMA est arrivé avec une approche bien différente de d’habitude. Alors qu’à l’accoutumée il mentalise sa compétition, Mathis est arrivé plus relâché et joyeux. « Lors du stage préparatoire à Bordeaux, on a fait pleins d’activités qui nous ont fait oublier la compétition ». Il ajoute que « la cohésion de groupe du collectif France a rendu les choses plus faciles lors de la compétition ». A l’image de ses deux autres titres mondiaux : celui en équipe et celui en relai, « avec mon pote Emilien. On s’est lâché ! ».

Première journée et première médaille d’or pour Mathis avec ce relai ; sa semaine était lancée. Avec une belle gestion lors de sa qualification ainsi que des moments off à l’hôtel (méditation, discussions avec ses collègues, massages...), celui qui évolue désormais à l’INSEP a abordé sereinement la finale individuelle.

C’est lors de la deuxième épreuve, que la compétition a pris un tournant dans la tête de notre champion. Il explique : « à l’issue du parcours, j’ai été propulsé aux avant-postes et c’est là que j’ai réalisé qu’il restait mes deux épreuves fortes. Et j’ai commencé à me dire que j’avais mes chances. Voire même que j’allais gagner ! ». Sans perdre son sang-froid, il a lucidement abordé la natation et le combiné comme il sait le faire : 1’57’’45 et 10’14. La classe mondiale. Celle digne d’un champion du monde.

Ces championnats marquent la fin des années junior pour Mathis. Et quel meilleur tremplin qu’un titre international pour prendre son envol dans la catégorie senior ? Lui qui a pour objectif maintenant de « faire partie des meilleurs athlètes mondiaux ».

Tous les résultats de la compétition : https://tinyurl.com/yc8fwdtf


4 athlètes engagés, 4 médailles décrochées

En clôture de la saison 2022-2023, le RMA a été conquérir des médailles lors des championnats de France de laser-run à Salanque. Quatre athlètes engagés pour autant de podiums !

Louise Denoyes s’est d’abord imposée sur la compétition en catégorie U22 Femmes. Ses tirs très rapides, entre 9 et 12 secondes, suivis d’une vraie bagarre en course avec ses adversaires, lui ont permis de décrocher le titre de championne de France. 

Valérie Loisel a ensuite pris la tête des championnats en catégorie M50 Femmes, grâce à une détermination sans faille qui lui a permis de remonter ses adversaires en course. 

Enfin, le binôme Nathalie Denoyes et Olivier Rakotondravao est venu compléter ce 4/4 lors de l’épreuve des relais. Déterminés à porter les couleurs du RMA sur le podium des Championnats de France, ils se sont dépassés et soudés dès l’échauffement pour décrocher la troisième place des championnats. 

Cette compétition a donc clôturé l’année sportive 2022-2023 de la meilleure des manières, témoignant de la qualité de l’entraînement donnée par les entraîneurs, ainsi que du dynamisme et de la volonté qui animent les athlètes du RMA pour représenter leur club. 

Tous les résultats des championnats de France >>> https://tinyurl.com/y5pts3j6


2 tickets pour Paris 2024 !

Lors des Jeux européens en Pologne, l'un des objectifs était d'entrer dans le top 8 de la compétition. La raison ? Un ticket pour les Jeux olympiques de Paris. Chose faite pour Marie et Valentin.

Dire que le principal est fait ? Peut-être pas. Dire que le plus dur a été accompli ? Non plus. Mais quelques heures après la fin de la compétition, Marie Oteiza et Valentin Prades doivent se sentir très légers et soulagés. Tous deux terminant à la cinquième position, ils ont bravement gagné leur billet pour la plus prestigieuse des compétitions : les Jeux olympiques. Une pression en moins.

A partir de maintenant, c'est une toute autre histoire. La préparation de l'année prochaine va pouvoir être optimisée puisque la course à la qualification est terminée pour les deux athlètes du RMA. Pas besoin de prendre de risques lors des compétitions qui ne sont désormais plus qualificatives mais préparatoires. A l'inverse de leurs concurrents qui devront avoir les dents longues pour s'emparer des dernières places. Un an pour se préparer. Un an pour mettre en place une stratégie pour atteindre le Graal de tout athlète. L'expérience acquise lors des éditions précédentes (Valentin à Rio et Tokyo, Marie à Tokyo) sera un avantage conséquent à utiliser.

"Je suis heureux de vous annoncer que j'ai décroché mon quota olympique pour Paris 2024. Grâce à ma place de 1er français et 5e au général, j'obtiens mon ticket nominatif pour les Jeux. En bonus, une belle médaille d'argent par équipe pour finir la semaine en beauté."

Valentin Prades, sur les réseaux sociaux.

Vous en conviendrez que personne n'est surpris au vue de la saison réalisée par ces deux-là. Mais la pression des grands événements et des enjeux peuvent faire perdre les moyens à bon nombre d'athlètes. Pas eux. Réguliers tout du long de la saison, il est cohérent et logique de les voir ainsi officiellement qualifiés pour la plus grande manifestation sportive mondiale. Qui au passage, si vous l'aviez oublié, se déroulera à Paris, l'année prochaine.

Oh et juste un détail, Valentin Prades remporte la médaille d'argent par équipe avec ses deux acolytes Valentin Belaud et Christopher Patte.

On retrouvera les sociétaires du Racing Multi-Athlon dès le 21 août, à Bath (Angleterre) pour les championnats du monde de pentathlon. Site qui accueillera également les championnats du monde de laser-run dont certains athlètes du club pourraient prendre part également.

Tous les résultats de ces Jeux européens >>> https://tinyurl.com/3azprym6


Europe U22 : Mathis 3e, Audrey 8e

Mathis et Audrey étaient présents lors des championnats d’Europe U22 à Istanbul. Si un seul revient médaillé, les deux peuvent prétendre à plus lors des championnats du monde en septembre prochain.

Les choses sérieuses ont enfin commencé ! Les championnats d’Europe U22 (ou juniors) avaient lieu à Istanbul, en Turquie. Pour cette compétition, deux de nos représentants ont pu revêtir le maillot de l’équipe de France : Audrey Tchirikhtchian et Mathis Rochat.

Ce dernier, après avoir réalisé une saison quasi-parfaite dans sa catégorie, pouvait prétendre à une belle performance. Et il revient avec une médaille de bronze autour du cou ! Impérial dans ses épreuves fétiches, Mathis a malheureusement perdu de précieux points dans la nouvelle épreuve du parcours, l’empêchant de glaner un autre métal. "Je perds le titre sur une erreur évitable sur le parcours en posant mon talon sur le tapis" déglutit-il. En bonus, l’athlète qui s’entraîne maintenant à l’INSEP, a pu s’octroyer la médaille d’or par équipe avec ses deux compatriotes.

De son côté, Audrey Tchirikhtchian était en découverte : « 8e c’est pas si mal pour une première en international de pentathlon. » Car oui, celle qui évolue toute l’année au Racing Multi-Athlon a un don pour l’insatiabilité. Notamment avec 24 victoires en escrime pour seulement 7 défaites, elle s’est tout de suite positionnée comme potentielle médaillée, mais le parcours et le tir sont les deux épreuves qui lui ont fait défaut.

Avec leurs résultats, ces deux-là seront présents lors des championnats du Monde au mois de septembre prochain en Lituanie. Tous deux avec l’envie de faire mieux et de revenir ainsi plus léger à l’aller qu’au retour.


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