Ruer : entrée du parcours
Exit l'équitation, le "Trophée Christopher Ruer" proposait pour la première fois la nouvelle formule du pentathlon moderne avec le parcours, lors d'une compétition senior. Une version qui réussit plutôt bien au Racing Multi-Athlon qui y projette de grands espoirs.

Après de larges débats quant à la disparition de l'épreuve d'équitation et, surtout, à son remplacement, le pentathlon moderne se révolutionne officiellement. Lors du "Trophée Christophe Ruer", le "parcours" a fait son entrée lors de cette compétition open senior à Perpignan. Cette nouvelle discipline inspirée du parcours du combattant ou encore de l'émission télévisée "Ninja Warrior", fait donc son entrée. Elle propose aux compétiteurs une suite d'obstacles alliant explosivité, agilité, force, coordination, souplesse. Avec des passages individuels (sur certaines compétitions, deux athlètes peuvent être mis en opposition mais chacun dans son couloir), il faut réaliser le meilleur temps possible en réalisant le moins de fautes : si un obstacle n'est pas bien franchi, il faut le refaire afin de le valider.
Accompagnés de Robin Breuil, coach du RMA, les juniors du collectif "relève" ont pu se préparer lors d'un stage accès sur le parcours, fin janvier, en attendant que l'infrastructure construite au stade Emile Anthoine soit opérationnelle. En effet, un dispositif a été mis en place afin d'optimiser les entraînements et les rendre plus spécifiques. Il reste à sécuriser les agrès notamment avec des tapis de protection. "C'est une épreuve attractive, sympa à faire et à voir, rapide, dynamique et c'est une sacrée opportunité que d'avoir un dispositif sur notre lieu d'entraînement", relate l'entraîneur. Il ajoute que "le format bombarde puisque tout se fait très rapidement. C'est forcément moins contraignant par rapport à la logistique et le temps que demande l'équitation".

Cas particulier pour cette année olympique, une majorité des seniors n'ont pas participé à cette épreuve lors de la compétition, et se sont concentrés sur les quatre autres, créant ainsi deux classements : pentathlon et tétrathlon. D'ailleurs, tous les athlètes étaient présents excepté notre champion de France, Jean-Baptiste Mourcia. A peine revenu d'une coupe du Monde B, et bientôt en lice pour la première coupe du Monde de la saison au Caire, il a été préférable de le mettre au repos.
Cela n'a pas empêché les Noir et Rose de grimper sur le podium. On y retrouve d'ailleurs Melvin Perrier, vainqueur du (nouveau) pentathlon, accompagné de Mathis Rochat, sur la troisième place. Concernant le tétrathlon, Melvin finit deuxième, avec Valentin Prades en complément sur la boîte. Chez les femmes, Marie Oteiza finit chocolatée, en quatrième position et Audrey huitième. A noter la confirmation de l'excellent début de saison de Cédric Chatelier qui prend une belle option sur les qualifications pour les grandes échéances mondiales de cet été chez les juniors. Il finit 5e du pentathlon avec les minima en poche.
Cette substitution d'épreuve pourrait faire émerger de nouvelles pépites au sein du club. Les Jeux de Paris arrivent à grands pas, mais certains ont déjà les yeux rivés sur ceux de Los Angeles, en 2028.
Téo argenté à Bruxelles
Les labours bruxellois accueillaient les championnats d'Europe de cross-country. Avec l'équipe de France, Téo-Rubens devient vice-champion d'Europe par équipe.

Pour sa deuxième sélection dans un grand championnat, Téo- Rubens Banini s'est emparé d'une magnifique 15e place à Bruxelles dimanche 10 décembre. Dans le parc de Laeken, à deux pas de l'Atomium, étaient organisés les championnats d'Europe de cross-country. Téo, notre titi parisien formé depuis sa prime enfance par le Racing Multi-Athlon, s'est classé deuxième Français de cette course. Il a ainsi grandement contribué à ce que les Tricolores deviennent vice-champions d'Europe espoirs. Téo- Rubens, qui avait déjà vaillamment gagné son ticket chez les espoirs grâce à une course de haute volée il y a quelques semaines à Carhaix, a su résister à la douleur et a terminé sa course par un sprint de toute beauté.
En effet, si son finish est magistral, c'est sa physionomie et gestion de course qui sont à relever. 26e lors du premier tour, il est encore 35e lors des deux suivants. Puis, au coeur de la course, lorsque la différence commence se faire, il grappille les places au fur et à mesure du dernier tour jusqu'à la 15e. Un signe de maturité pour un jeune coureur.

Chez les juniors filles, Laly Porentru, notre jeune... cadette qui avait réussi l'exploit de valider sa sélection chez ses aînées U20, prend une encourageante 23e place européenne pour sa première apparition sous le maillot national. Tout comme Téo, elle réalise une gestion de course intelligente. 54e au premier tour, 38e au deuxième, elle grignote les places. Ainsi elle aussi a contribué à la belle 4e place des U20 françaises sur un parcours sélectif qui a réjoui les amateurs de cross. Cela présage d'un magnifique hiver pour cette jeune cadette extrêmement prometteuse qui pourrait faire des étincelles en mars prochain lors du championnat de France de cross organisé près de Carmaux (Tarn).
RMArathon : 2 quotas pour Paris 2024 !
Deux minima olympiques ont été atteints à Valence, sur marathon. Félix Bour chez les hommes et Fadouwa Ledhem chez les femmes.

Réputé comme rapide et attirant les meilleurs coureurs du monde entier, le marathon de Valence a été à la hauteur des attentes. Il était assez logique que les chasseurs de minima seraient au départ de la course espagnole. A quelques mois des JO de Paris, cet événement faisait partie des dernières chances. Mais la chance n'a rien à voir dans les résultats obtenus.
Encore néophyte sur cette distance, Félix Bour est le premier RMArathonien à franchir la ligne. Pour son deuxième marathon seulement, le jeune homme de 29 ans affole le chrono en 2h06"43, bien en-dessous du chrono de qualification olympique fixé à 2h08'10. "Les minima je pensais les avoir dans les jambes, avoue Félix. Mais 2h06, je ne m'y attendais pas du tout !" Avec une gestion de course à enseigner dans toutes les écoles d'athlétisme (il a couru la dernière portion de course, plus rapidement que le vainqueur), il se positionne comme choix pour la FFA. "Je suis sélectionnable. Donc on verra ce que décide la fédé", déclare-t-il lucidement. Car seuls 3 français seront sélectionnés pour l'épreuve. Et la concurrence est bestiale, Félix étant 3e au bilan. Notre coureur analyse que "la perspective de disputer les Jeux en France booste tous les coureurs". En effet, le niveau français sur cette distance mythique a rarement été aussi élevé.
"Je n'ai pas pris de risque et j'ai couru sur la réserve jusqu'au 30e kilomètre."
Très mature dans son approche, Félix a couru en négatif split (2e moitié de course plus rapide que la 1ère).

Idem du côté féminin. Fadouwa Ledhem pulvérise elle aussi son record personnel en 2h25'50 et s'empare du temps de qualification requis pour les Jeux. Malgré cela, elle se positionne en 4e place au bilan français, victime de "l'effet Paris 2024" considère Félix. Malgré cela, il reste des opportunités pour grappiller quelques places même si le calendrier joue de moins en moins en la faveur des coureurs hors-top 3. Les JO se rapprochant à grands pas et un marathon étant traumatisant pour l'organisme.
Avec un tel niveau, le RMA montre la richesse et la densité de ses performeurs sur la distance. Car n'oublions pas Charrik Abderrazak qui finissait son marathon en 2h08, il y a peu de temps, aux Pays-Bas. Une telle qualité mériterait qu'un des nôtres soit au départ de la course la plus historico-emblématique à Paris.
S'ils n'ont pas été chercher les quotas olympiques, il y avait bon nombre de Noir & Rose au départ à aller les titiller. Notamment, Manu Roudolff-Lévisse qui descend sa marque marathonienne à 2h09'38 ! Il était d'ailleurs encore sur les bases des temps de qualifications après le 30e kilomètres... Pour sa deuxième expérience après Berlin, Krilan Lebihan réalise 2h15 tandis que Martin Laurent se découvre en 2h23. De bon augure pour les prochaines. Enfin Hicham Bengharda conclut sa course en 2h16.
Les autres résultats des RMArathoniens :
Axel Ramponi 2:27:41, Thibaud Vincent 2:27:22, Samuel Rannou 2:29:44, Thomas Besson 2:32:45, Amaury Debatisse 2:37:02, Lotfi Madaoui 2:59:18, Laure Aalalou 3:10:24, Pauline Lebas 3:22:37, Héloïse Bertrand 3:23:07, Damien Logie 3:43:34 et Layla Hamieh 3:44:26 !
Victoire sur l'Ekiden
Vainqueur à domicile, le relais du RMA s’est imposé lors de la 10e édition de l’Ekiden de Paris. Mélange de jeunesse, d’espoir et de maturité, le relais a fièrement défendu les couleurs.

Difficile de faire outre l’aspect symbolique de cette course. Sur ses terres, dans son jardin, sur sa piste, au pied de la Tour Eiffel, le Racing Multi-Athlon d'être prêt et à la hauteur de l’événement. « Nous devions gagner pour marquer notre territoire », explicite Jean-Marc Bartoli, directeur sportif. Et c’est choses faite en 2h14 dans des conditions automnales.
Sous forme de relais, l’Ekiden est un marathon séquencé : 5km, 10km, 5km, 10km et 7,195km. Ainsi « c’est une belle manière de rendre un sport individuel en une épreuve collective » démontre Pierre Carlier, le spécialiste du 800 et premier maillon de la course. Ce format a la particularité de « mixer les profils et les catégories » comme aime le préciser Téo-Rubens Banini. En effet, sur les 6 relayeurs présents, il y avait deux juniors (Paul et Pierre), deux espoirs (Pierre et Téo) et deux seniors (Krilan et Kévin). Des coureurs spécialistes de distances différentes qui amènent un bel alliage entre fougue et maîtrise.
Le Racing Multi-Athlon prouve ainsi — en a-t-il encore vraiment besoin ? — que sa formation fait partie des meilleures nationales et œuvre pour la performance de ses jeunes. Et pour cette année en tout cas, la coupe ne va nulle part : elle reste à la maison.

C’est d’ailleurs Téo, membre de l’équipe de France espoir, qui a conclu la course. Dans une course majestueusement gérée et régulière, il a pu s’offrir le scalp des seconds dans les derniers mètres. Kévin, l’aîné du relais relate que « la remontée de Téo était incroyable. [Ils] se doutaient qu’en le mettant dans de bonnes conditions, [ils] pourraient gagner ». L’athlète formé au club ne se cache d’ailleurs pas quand il rappelle que pour lui c’est « LE rendez-vous de l’année à domicile ». Devant les proches, les amis et sur son lieu d’entraînement, la motivation est évidemment décuplée. Pour Pierre, « ça prend une autre dimension ».
Retrouvez l'article officiel de Fédération Française d'Athlétisme sur la 10e édition de l'Ekiden de Paris : https://tinyurl.com/39s97wcj
Tous les résultats de la course : https://tinyurl.com/yb7puk5m
Le macadam en Rose et Noir !
Partout en Europe, le RMA a montré dignement ses couleurs. Les athlètes ont brillé sur bon nombre de distances en ce début de saison marquant d'entrée les ambitions du club et de ses coureurs dans cette année olympique.
On y est. Dernière ligne droite pour s'emparer des derniers quotas ou aller chercher les minima qualificatifs pour les Jeux de Paris. La pression monte et les chronos descendent à l'image de Félix Bour ou de Zak. Les opportunités vont se faire de plus en plus rares et seront de plus en plus décisives pour ceux qui sont encore en quête de qualification. Pour nos coureurs, c'est notamment le marathon qui est dans le viseur.
Et s'il y a 2024 dans le collimateur, nos jeunes pousses cadets, juniors et espoirs pensent déjà à après-demain et visent 2028 et ses Jeux de Los Angeles. Un travail qui a déjà commencé pour nos pépites Téo-Banini et Léni.

Abderrazak, Amsterdam — Dans la ville au célèbre port chanté, Abderrazak court 2h08'35 au marathon ! Après une désillusion sur la même distance à Berlin, "Zak" avait à coeur de montrer de quoi il était capable et de mettre à profit le travail effectué lors de ces derniers mois. Il n'est plus qu'à quelques secondes de la qualification olympique.

Félix, Valence — Monsieur Bour s'est, lui, mesuré à la distance inférieure : 1h00"39 sur le semi-marathon en Espagne. Il devient ainsi le 5e meilleur performeur français sur cette épreuve. Il explose de près d'une minute son ancien record. Tout comme son ami Zak, il vise les minima olympiques sur la distance mythique des 42,195km. Pour cela, il reviendra à Valence, en décembre prochain.

Téo-Banini, Trieste — Il a de nouveau troqué le Rose-Noir pour le Bleu-Blanc-Rouge. Lors du match international de 10km espoir, Téo s'est rendu en Italie et a pris la médaille individuelle chocolatée grâce à un chrono de 31'08. Il a ainsi participé activement à la médaille d'argent collective derrière les italiens.

Fadouwa, Saint-Omer — Les femmes ne sont pas en reste puisque Fadouwa vient récolter une nouvelle médaille nationale ! Redoutable sur 10km, elle prouve qu'elle est encore performante sur les distances inférieures. La voici médaillée d'argent lors des championnats de France de 5km en 16'04 !

Léni Remer-Mancini, Saint-Omer — Nouveau champion de France et maintenant détenteur du record national cadet du 5km en 14'43. Il a éclaboussé la concurrence de sa classe et de sa foulée. Un début de saison tonitruant pour le nouveau sociétaire du Racing Multi-Athlon qui annonce les couleurs — rose et noir... — pour la saison à venir.
Retrouvez l'article de la FFA sur les derniers championnats de France de 5km ! https://tinyurl.com/48vv5v77
Europe U22 : Mathis 3e, Audrey 8e
Mathis et Audrey étaient présents lors des championnats d’Europe U22 à Istanbul. Si un seul revient médaillé, les deux peuvent prétendre à plus lors des championnats du monde en septembre prochain.

Les choses sérieuses ont enfin commencé ! Les championnats d’Europe U22 (ou juniors) avaient lieu à Istanbul, en Turquie. Pour cette compétition, deux de nos représentants ont pu revêtir le maillot de l’équipe de France : Audrey Tchirikhtchian et Mathis Rochat.
Ce dernier, après avoir réalisé une saison quasi-parfaite dans sa catégorie, pouvait prétendre à une belle performance. Et il revient avec une médaille de bronze autour du cou ! Impérial dans ses épreuves fétiches, Mathis a malheureusement perdu de précieux points dans la nouvelle épreuve du parcours, l’empêchant de glaner un autre métal. "Je perds le titre sur une erreur évitable sur le parcours en posant mon talon sur le tapis" déglutit-il. En bonus, l’athlète qui s’entraîne maintenant à l’INSEP, a pu s’octroyer la médaille d’or par équipe avec ses deux compatriotes.

De son côté, Audrey Tchirikhtchian était en découverte : « 8e c’est pas si mal pour une première en international de pentathlon. » Car oui, celle qui évolue toute l’année au Racing Multi-Athlon a un don pour l’insatiabilité. Notamment avec 24 victoires en escrime pour seulement 7 défaites, elle s’est tout de suite positionnée comme potentielle médaillée, mais le parcours et le tir sont les deux épreuves qui lui ont fait défaut.
Avec leurs résultats, ces deux-là seront présents lors des championnats du Monde au mois de septembre prochain en Lituanie. Tous deux avec l’envie de faire mieux et de revenir ainsi plus léger à l’aller qu’au retour.
Et hop, 3 titres !
Ce mercredi 24 mai, Saint-Maur accueillait certaines courses de demi-fond dans le cadre des championnats départementaux. De quoi aller chercher quelques titres pour le RMA.
Si la saison de piste a déjà débuté depuis quelques semaines, elle prend un nouveau tournant. Après les meetings et les interclubs, c'est au tour des compétitions de championnats de faire leur apparition. C'est pour cela que certains coureurs du RMA ont pris part à "La soirée de Saint-Maur #3", ce mercredi 24, pour les Départementaux. Cela ne concernait que quelques courses spécifiques de demi-fond. Du 2000 steeple et 3000 plats pour les plus jeunes, jusqu'aux 5000 mètres pour les plus aguerri(e)s.

Même s'il est évident qu'il y a une recherche de performance, ce qui compte donc, c'est la place. Sur ce petit rassemblement, le RMA remporte cinq médailles : deux titres et trois médailles d'argent.
5 médailles dont 3 titres !
Laure Toullier, Lazare Saint-Cricq et Arthur Descazeaud
D'abord sur 3000 mètres steeple (la course où quelqu'un a eu la bonne idée de mettre des barrières et une mare à franchir), c'est Laure Toullier qui tire son épingle du jeu et remporte le titre de Paris avec un temps de 11'33. Dans une autre course, sa clubatriote Delphine Poirot obtient la médaille d'argent lors du 5000 mètres plat en 17'49.
Chez les hommes, Lazare Saint-Cricq et Paul Fischer s'octroient les deux premières places, avec des temps respectifs de 9'10 et 9'32, sur le 3000 mètres plat. Avec deux kilomètres à parcourir en plus, nous retrouvions Raphaël Dulac (15'34), Jérémy Delbes (16'47), Mikaël Toumi (16'55) et surtout Arthur Descazeaud. Ce dernier remporte le titre dans la catégorie "Espoir" sur ce 5000 mètres. Arthur boucle en plus ses 12,5 tours de piste en un temps canon de 14'58 !
La chasse aux titres est officiellement lancée !
TOUS LES RESULTATS >>> https://tinyurl.com/sm7bfknr
Marie et Valentin, réguliers et constants
Un mois et demi après leur entrée en lice sur le circuit de coupes du monde, Valentin et Marie ont participé à la 2e étape du programme international. A Ankara, ils ont pris respectivement les 5e et 8e places. Un nouveau top 10 après Le Caire, signe de constance et de régularité.
La grande difficulté du sport de haut-niveau, en général, c'est de récidiver et être constant. Alors oui, cette nouvelle étape mondiale en Turquie ne verra pas l'un de nos deux représentants sur le podium, certes. Mais il faut surtout voir la densité de résultats que Marie et Valentin proposent depuis le début de saison.

Au Caire, Marie Oteiza terminait 8e. A Ankara, elle finit 7e. De son côté Valentin Prades se plaçait 5e en Egypte, puis 8e en Asie mineure. En prenant du recul, leurs performances sont très bonnes, mais encore loin d'être excellentes dans l'ensemble des cinq épreuves. Nous ne sommes pas encore à la moitié de saison internationale et ces deux-là se placent déjà très bien sans avoir encore réalisés une compétition proche de l'excellence. Attention, leurs résultats seraient extraordinaires voire parfaits pour certains d'entre nous. Cependant, connaissant le niveau de performance que ces deux licenciés du Racing Multi-Athlon peuvent atteindre, ils ont encore de la marge... Autrement dit, leurs adversaires peuvent commencer à avoir peur.
Vus leurs précédents résultats, Marie et Valentin ont très probablement déjà une qualification assurée pour les grandes étapes de fin d'année (championnats d'Europe et du Monde). Les voilà maintenant dans une toute autre optique. Le travail technique et foncier étant déjà réalisés et en partie derrière eux, ils pourraient dès maintenant se concentrer sur leur état de forme et fraîcheur. Ainsi, ils devraient pouvoir monter en puissance dans les mois à venir pour les objectifs de la saison (les vrais, ceux qui comptent) : les titres européens et mondiaux.
TOUS LES RESULTATS DE CETTE COUPE DU MONDE A ANKARA >>>> https://tinyurl.com/mrxnc3c8
Téo : la pépite noir et rose
Vice-champion de France de cross à Carhaix chez les espoirs, Téo-Rubens Banini est le fruit d'un travail de longue date. Détecté et formé à l'image du club, la pépite noir et rose brigue aujourd'hui tous les podiums nationaux.
Il est l'exemple même de la philosophie du Racing Multi-Athlon. Tout d'abord repéré lors d'un cross scolaire dans le XVe arrondissement de Paris, Téo-Rubens Banini a été ensuite façonné à l'image du club noir et rose. Youssef Louahchi, son entraîneur de toujours raconte : "c'est le processus habituel chez nous : détection, formation et on essaye de les amener au plus haut niveau". Ayant des aptitudes physiques honorables, il a franchi les étapes une à une, avec toute la prudence de Youssef, dit Loulou. Aujourd'hui Téo possède deux sélections en équipe de France espoir. "C'est le résultat d'un bon travail, du sérieux de l'athlète et de son investissement", explique sobrement l'entraîneur. Téo ajoute avec lucidité que "les choses ont été mises en place progressivement, essentiellement de [son] côté car [il] avait une volonté d'atteindre un certain niveau."
"J'aimerais devenir champion de France espoir du 10km".
Téo-Rubens Banini
Ce n'est donc plus une surprise de le voir briguer les podiums nationaux, à l'image de sa deuxième place lors des championnats de France de cross à Carhaix. Sans parler de sa contribution au relai mixte qui remporte le titre, la veille de sa course individuelle... "Malgré les jambes lourdes et le faible de temps de récupération entre les deux courses" tient à préciser Loulou.
Profitant de sa forme actuelle, le jeune coureur du RMA s'alignera le week-end prochain à Houilles. "J'aimerais devenir champion de France de 10km en espoir" assume-t-il. Si Loulou opte pour un chrono de 29'30, Téo ambitionne de s'approcher des 29'. Il se pourrait donc que l'espoir du RMA conquière une troisième médaille nationale en deux semaines. A seulement 22 ans, sa moisson de podiums ne ferait que commencer.
Programme et informations des championnats de France de 10km à Houilles >>> https://tinyurl.com/28kxndek
Marie et Valentin en mission au Caire
Du 6 au 12 mars se déroulait la première étape de coupe du monde de pentathlon au Caire (Egypte) avec deux de nos représentants. Nos agents Marie et Valentin étaient en mission.
Récurrent depuis quelques années maintenant, les égyptiens ont pris pour habitude d'accueillir la première étape de coupe du monde de pentathlon moderne. Pas plus mal quand on connaît les différences de température. Le dieu Râ sait instaurer un climat chaleureux. Voilà donc une destination que nos représentants Marie Oteiza et Valentin Prades connaissent bien.
Première à entrer en lice, Marie déroule lors des qualifications en terminant 13e et obtenant un ticket pour les demi-finales. Son homologue masculin fera de même le lendemain. Ces deux spécialistes de l'escrime sortiront à leur avantage de la poule d'escrime qui est déterminante car ce résultat est conservé tout au long de la compétition (pour les demi-finales ainsi que pour la finale). 23 victoires pour Marie et seulement deux de moins pour Valentin. Leurs performances les placent définitivement en très bonne position pour la suite. D'autant plus que les deux s'empareront des places qualificatives pour leur finale respective.

Dernière journée, plus de calculs nécessaires, il faut tout donner. Mais après déjà 3 jours de compétitions (qualifications, poule d'escrime, demi-finales... vous suivez ?), la fatigue est présente et les organismes mis à l'épreuve. C'est en natation qu'on voit des signes du surmenage. Nos deux athlètes du RMA voient leurs temps de natation accroître par rapport aux premiers jours de compétition. 2'20 pour Marie et 2'13 pour Valentin (en bassin de 50 mètres). Bien sûr, il faut en plus prendre en compte l'épreuve d'équitation qui venait d'être réalisée quelques minutes avant. D'ailleurs "VP" en a profité pour faire le plein : sans faute et 300 points pour lui. Une petite barre pour Marie (293).
Enfin lors du dénouement, nos Noir et Rose s'arrachent et réalisent de solides chronos qui leur permettent de rester tous deux dans le top 10. Marie termine 8e et Valentin 5e. Des places plus que honorifiques qui lancent une saison pré-olympique qui se veut électrique. Prochaine étape : Ankara en Turquie.