Le week-end du 1er décembre dernier, se sont déroulés à Perpignan, les championnats de France Seniors de Pentathlon Moderne.
Un début de compétion prometteur
Nos garçons ne sont pas descendus dans le sud pour rien. Et c'est sous un beau soleil catalan que Mathis, Jean-Baptiste, Melvin, Karl, Florent ont affrontés les meilleurs français de la discipline réunis à l'occasion. Les début en en escrime furent assez compliqués. Cependant les pentathlètes du RMA réussirent à limiter la casse et à tirer leur épingle du jeu. Déjà lors de l’épreuve d’obstacles, les athlètes du Racing Multi Athlon réussirent à se hisser dans le haut du classement. Mais c’est finallement dans le bassin de la picine de Saint Cyprien que se sont vraiment dessinés les espoirs de résultats. En assurant le meilleurs temps, Mathis ROCHAT, pris alors en tête de la compétition.
Un Laser Run déterminant
Le lendemain matin, la bataille fut rude en Laser Run. Malgré les assauts répétés de Léo Bories de la VGA, Mathis résista et enfonça le clou de la victoire après une course trépidante et des tirs impeccables. Il remporte ainsi le titre de Champion de France Senior de Pentahlon Moderne : « …j’avais vraiment envie de performer sur cette compétition et sigaler au circuit qu’il fallait compter sur moi cette saison ! »
Podium des championnats de France de Pentathlon Moderne
Contrat réussi pour Mathis nouveau champion de France de pentathlon et bouteille de champagne savourée en famille à la maison !
Le RMA fini également vice champion de France de pentathlon par équipe grâce aux points gagnés par Melvin PERRIER et Karl FURDERER. Une équipe jeune et prometteuse malheureusement amputée du talent de Cédric CHATELIER blessé a l’ischio.
Saluons la présence pour cette occasion de nos Olympiens, Valentin PRADES (forfait) et Jean-Baptiste MOURCIA qui ont su partager leur expérience et dynamiser cette belle équipe remarquée tant par ses résultats que par sa cohésion !
Sous un ciel menaçant et dans des conditions météorologiques particulièrement difficiles, le cross de Clamart a mis à rude épreuve les athlètes ce dimanche 8 décembre 2024. La pluie incessante et un terrain détrempé, où la boue rendait chaque foulée incertaine, ont ajouté une dimension d’endurance et de résilience à cette compétition. Malgré cela, le Racing Multi Athlon a brillé, démontrant une fois de plus la force de son collectif et le talent de ses athlètes.
Victoire et podiums chez les plus jeunes : Pour débuter, Jeanne Martinet a ouvert la journée avec une superbe victoire dans la catégorie Poussines (POF). Elle franchit ainsi la ligne en première position avec une aisance remarquable malgré les flaques d'eau et la boue omniprésente. Elle est suivie par d'autres performances encourageantes de ses coéquipières. Le RMA consolide ainsi le palmarès du club dès les premières courses.
Ensuite, chez les Poussins (POM), Edgar Schiessl a décroché une belle troisième place. Il confirme la montée en puissance des jeunes talents du Racing Multi Athlon. Nathan Renard-Coquet, avec une course solidement menée, termine à la 14ᵉ place, ajoutant des points précieux pour le classement du club.
Une domination chez les Minimes : Le triplé chez les Minimes Masculins (MIM) a marqué un moment fort de la journée. Lilian Teneze, Sacha Tahari-Chaillou et Baptiste Cheymol ont offert au Racing Multi Athlon un podium 100 % club. Une performance exceptionnelle qui témoigne de leur préparation et de leur esprit d'équipe.
Des performances notables chez les autres catégories : Dans la catégorie Benjamins (BEM), Trinh Vo Quentin a brillamment terminé à la 7ᵉ place. Il a été soutenu par la performance d'Aymeric Desombre qui le suit de près. Ces résultats montrent la profondeur de l'effectif du Racing Multi Athlon, capable de rivaliser dans toutes les tranches d'âge.
Course Séniors : Enfin, chez les Séniors, bien que le podium ait échappé au Racing Multi Athlon, les coureurs ont affiché une combativité exemplaire sur un parcours long de près de 8 kilomètres. Leur détermination face aux conditions difficiles a été applaudie par le public.
Des conditions qui mettent les corps et les esprits à l’épreuve
La pluie glaciale n’a pas épargné les athlètes tout au long de la journée. Elle a transformé le parcours en un véritable champ de bataille boueux. Chaque foulée nécessitait un effort supplémentaire pour maintenir l'équilibre. D'autant plus que les montées particulièrement glissantes ont exigé une endurance mentale et physique hors du commun. Dans ce contexte, les performances du Racing Multi Athlon sont d’autant plus impressionnantes.
Un club qui poursuit sa domination
Pour conclure, avec plusieurs victoires, podiums, et de solides classements, le RMA continue de démontrer sa position dominante sur le cross francilien et français. Ces résultats témoignent non seulement du talent individuel de ses athlètes, mais aussi du travail collectif réalisé par les entraîneurs et les membres du club pour accompagner ces jeunes dans leur progression.
Félicitations à tous les coureurs du Racing Multi Athlon pour leur participation et leurs performances remarquables dans ce cross de clamart. Cette journée de cross restera mémorable ! Que cet élan les pousse encore plus loin pour les compétitions à venir. Prochain gros rendez-vous en janvier avec les championnats de Paris au stade Pershing dans le bois de Vincennes.
Après nos 3 pentathlètes, 5 autres RMAthlètes viennent de décrocher leur sélection dont 3 en équipe de France olympique-paralympique.
Cela fait quelques semaines déjà que les sélections de Marie Oteiza, Valentin Prades et Jean-Baptiste Mourcia ont été officialisées en pentathlon moderne. Se sont ajoutés à la liste des sélectionnés des athlètes et para-triathlètes !
Notre marathonien Félix Bour, pour l’instant remplaçant, s’entraîne sans rien lâcher en attendant l’officialisation de sa participation devant l’Hôtel de Ville le 10 août. L’attente ne devrait plus être très longue car le titulaire initialement annoncé, Mehdi Frère, ne figure plus sur les listes.
Nos para-triathlètes, Thibaut Rigaudeau et son guide Cyril Viennot, s’aligneront au départ sous le pont Alexandre III pour une deuxième participation de Thibault aux Jeux paralympiques.
Héloïse Courvoisier et sa guide Anne Henriet découvriront, elles, ce grand rendez-vous.
A la maison, tous auront à coeur de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour défendre les couleurs de la France, de Paris et du Racing Multi-Athlon.
Et comme le RMA est un club ouvert sur l’international, plusieurs de nos athlètes, équipiers de cross, participeront à la fête :
Elise Vanderelst sur 1 500 mètres sous le drapeau belge.
Marwa Bouzayani sur 3 000 mètres steeple dans la délégation tunisienne.
Demandez le « progRMAmme » de nos athlètes !
4 août :
Athlétisme - Stade de France
10h05 : 1er tour 3 000m steeple - Marwa B
6 août :
Athlétisme - Stade de France
10h05 : 1er tour 1 500m - Elise V
21h10 : Finale femmes 3 000m steeple - Marwa B (suivant qualifications)
7 août :
Athlétisme - Stade de France
12h45 : repêchage 1 500m - Elise V (suivant résultats)
8 août :
Pentathlon Villepinte - Poule d’escrime
11h00 : Valentin P et Jean-Baptiste M
14h30 : Marie O
Athlétisme - Stade de France
19h35 : demi-finales 1 500m - Elise V (suivant qualifications)
9 août :
Pentathlon Versailles - Demi-finale hommes Valentin P et Jean-Baptiste M
13h00 demi finale A
17h00 demi finale B
10 août :
Marathon Paris et Île-de-France
8h00 - départ de l’Hôtel de Ville - Félix Bour (à confirmer)
Pentathlon Versailles - Demi-finale femmes Marie O
9h30 demi finale A
13h30 demi finale B
Pentathlon Versailles - Finale Hommes Valentin P et Jean-Baptiste M (suivant qualifications)
17h30 Équitation
18h10 Bonus Round Escrime
18h40 Natation (200m NL)
19h10 Laser Run
Athlétisme - Stade de France
20h25 : finale femmes 1 500m - Elise V (suivant qualifications)
11 août :
Pentathlon Versailles - Finale femmes Marie O (suivant qualifications)
Exit l'équitation, le "Trophée Christopher Ruer" proposait pour la première fois la nouvelle formule du pentathlon moderne avec le parcours, lors d'une compétition senior. Une version qui réussit plutôt bien au Racing Multi-Athlon qui y projette de grands espoirs.
Après de larges débats quant à la disparition de l'épreuve d'équitation et, surtout, à son remplacement, le pentathlon moderne se révolutionne officiellement. Lors du "Trophée Christophe Ruer", le "parcours" a fait son entrée lors de cette compétition open senior à Perpignan. Cette nouvelle discipline inspirée du parcours du combattant ou encore de l'émission télévisée "Ninja Warrior", fait donc son entrée. Elle propose aux compétiteurs une suite d'obstacles alliant explosivité, agilité, force, coordination, souplesse. Avec des passages individuels (sur certaines compétitions, deux athlètes peuvent être mis en opposition mais chacun dans son couloir), il faut réaliser le meilleur temps possible en réalisant le moins de fautes : si un obstacle n'est pas bien franchi, il faut le refaire afin de le valider.
Accompagnés de Robin Breuil, coach du RMA, les juniors du collectif "relève" ont pu se préparer lors d'un stage accès sur le parcours, fin janvier, en attendant que l'infrastructure construite au stade Emile Anthoine soit opérationnelle. En effet, un dispositif a été mis en place afin d'optimiser les entraînements et les rendre plus spécifiques. Il reste à sécuriser les agrès notamment avec des tapis de protection. "C'est une épreuve attractive, sympa à faire et à voir, rapide, dynamique et c'est une sacrée opportunité que d'avoir un dispositif sur notre lieu d'entraînement", relate l'entraîneur. Il ajoute que "le format bombarde puisque tout se fait très rapidement. C'est forcément moins contraignant par rapport à la logistique et le temps que demande l'équitation".
Cas particulier pour cette année olympique, une majorité des seniors n'ont pas participé à cette épreuve lors de la compétition, et se sont concentrés sur les quatre autres, créant ainsi deux classements : pentathlon et tétrathlon. D'ailleurs, tous les athlètes étaient présents excepté notre champion de France, Jean-Baptiste Mourcia. A peine revenu d'une coupe du Monde B, et bientôt en lice pour la première coupe du Monde de la saison au Caire, il a été préférable de le mettre au repos.
Cela n'a pas empêché les Noir et Rose de grimper sur le podium. On y retrouve d'ailleurs Melvin Perrier, vainqueur du (nouveau) pentathlon, accompagné de Mathis Rochat, sur la troisième place. Concernant le tétrathlon, Melvin finit deuxième, avec Valentin Prades en complément sur la boîte. Chez les femmes, Marie Oteiza finit chocolatée, en quatrième position et Audrey huitième. A noter la confirmation de l'excellent début de saison de Cédric Chatelier qui prend une belle option sur les qualifications pour les grandes échéances mondiales de cet été chez les juniors. Il finit 5e du pentathlon avec les minima en poche.
Cette substitution d'épreuve pourrait faire émerger de nouvelles pépites au sein du club. Les Jeux de Paris arrivent à grands pas, mais certains ont déjà les yeux rivés sur ceux de Los Angeles, en 2028.
Lors des demi-finales des championnats de France, de cross-country, le Racing Multi-Athlon a de nouveau pu démontrer la puissance de son collectif et s'est placé comme la première force francilienne.
Évidemment une saison de cross ne pouvant pas s’inscrire totalement sans pluie, un fin crachin a détrempé les blousons et rendu le parcours collant par endroits, faisant de cette demi-finale un bon moment de course à pied. Mais une fois de plus, c’est bien le Racing Multi-Athlon qui a mis sa patte sur les trophées et a marqué les esprits par la qualité de son collectif, la vitesse de ses individuels et la quantité de coureurs (pas moins de 122 arrivants lors de ce championnat d’Île-de-France). On peut dire que à Saint Pierre, c’est bien le RMA qui détenait les clés (si vous avez la référence à cette blague, vous avez gagné toute la considération du rédacteur de ce brillant article ).
Dès la première course, en Master, c'est Hicham BenGuerda qui se portait aux avant-postes pour prendre la deuxième place du cross. À la cinquième place, Loïc Nedellec faisait une course magnifique. Derrière lui, notre président Steve ne cessait de gagner des places revenant progressivement à son meilleur niveau. En cadets, sans grande surprise, Leni Rener Mancini, champion de France en titre, s’est imposé avec une certaine facilité devant Martin Nedellec. Derrière eux, le collectif, des noir et rose, encore très impressionnant, place Elias en neuvième position, William non loin derrière (11e), Yan à ses trousses (20e), Simeon (23e), Antoine, faisant lui aussi une superbe course avec un sprint final lui permettant de reprendre pas moins de sept places (26e). Ce sont bien évidemment les bicolores qui sont champions d’Île-de-France. Les championnats de France dans trois semaines seront donc à suivre avec attention.
7 titres sur 11 possibles !
Chez les cadettes, Laly Porentru notre internationale cadette s’est précocement portée en tête de course pour s’envoler pour une véritable démonstration de facilité (50 secondes d’avance sur sa dauphine). Derrière elle, Lucie 16e, Alice 19e, Marie-Amélie 28e, et Victoire 30e, se sont qualifiées de brillante manière pour les championnats de France en devenant vice-championnes par équipes ! En minimes garçons, belles courses d’Anass (longtemps en course pour un podium) et de Sacha (parti un peu vite) qui terminent respectivement quatrième et huitième et se qualifient tous les deux pour la coupe de France minimes (pour ce faire, il fallait finir parmi les huit premiers). Derrière eux, le solide collectif noir et rose l’emporte par équipes grâce aux belles prestations de Baptiste et Alessandro. Sacha, 9e en minimes. En minimes filles, Ambre Ugolini confirme sa belle forme et devient championne inter-régionale 2024 au terme d’une course très accrochée au cours de laquelle elle a dû attaquer à de nombreuses reprises pour finalement se détacher. Elle décroche son ticket elle aussi pour la coupe de France minimes. Ambre et ses chaussettes aux couleurs du club sont quelques encablures derrière elle, Marie finit 12e, tandis que Zoé 18e, Alba 19e et Lilli 22e signent un beau succès collectif en montant sur la première marche du podium par équipes.
Le match interdépartemental des benjamines a été le théâtre d’un beau duel de nos jeunes Selma et Dina. Piquée au vif lors du championnat de Paris où elle avait été battue par Dina, Selma tenait à prendre sa revanche. Elle a pris une superbe troisième place à ce championnat d’Île-de-France alors qu’elle n’est que benjamine première année, Dina décrochant de son côté une magnifique sixième place. Avec la 31e place de Lyna-Yasmine, voilà trois jeunes pousses très prometteuses ! Et comme du côté des benjamins garçons Arthur Genton finit 38e de ce match interdépartemental on peut se dire que notre relève est assurée.
En élite femmes, Fatiha Sanchez signe un double podium en prenant la deuxième place au scratch mais comme la première est kényane, Fatiha remporte le titre et la victoire en masters ! Elle entraîne dans son sillage Meghan qui prend une superbe 9e place, Emma 19e, Capucine 20e et Amélie 21e complétant une équipe elle aussi championne d'’île de France d'Île-de-France. En juniors garçons, Paul-Mathieu Lannuzel a longtemps été à la lutte pour la victoire et a réussi à décrocher un magnifique podium (3e) et signer avec ses copains noir et rose une nouvelle victoire collective : Florent 5e, Pierre-Louis 7e, Mohamed 17e, Karl 18e, Joseph 20e, Pierre 22e, Emmanuel 25e, Lazare 27e, Edouard 31e, Paul 33e et Sasha 36e se qualifient pour les France ! Si vous avez bien compté ce ne sont pas moins de 12 coureurs du RMA qui ont fini parmi les 36 premiers !
En élite hommes, Krilan s’est admirablement accroché pour prendre la troisième place et entraîner le collectif parisien du RMA vers une victoire dans ce championnat francilien. De bon augure en vue des France, d'autant que les frères Laurent (Thomas 7e et Martin 18e) partis dans les vingt derniers, ont réalisé les belles remontées du jour. Comme Nathan 12e a très bien assuré, c'est bien un titre supplémentaire qu'il faut mettre dans l'escarcelle du club.
65 qualifiés pour 77 participants !
Les juniors filles ont réussi elles aussi à se qualifier aux France de mars prochain en prenant la troisième place par équipes : il s'agit de Lila 14e, Elia 16e, Charlotte 29e et Elina 39e.
En cross court, les Noir et Rose ont été un peu... courts et ne prennent "que" la deuxième place du classement. Pierre 13e, Emmanuel 14e, Quentin 15e, Titouan 41e signent de belles performances et se qualifient eux aussi pour le cross national, au Garric le 8 mars.
Et pour finir en beauté, c'est une véritable armada qui s'est déployée sur la dernière course de la journée. Marion Legrand, championne de France de 10km sur route en 2022, a rapidement pris la poudre d'escampette et personne ne l'a revue. Mais Marion n'était pas seule. Jugez du peu : Johanna finit 3e, Manon 4e, Camilla 5e, Aude 6e. Ne cherchez pas le nom du club vainqueur par équipes...
Au final, 7 titres par équipes sur 11 possibles, 6 titres individuels. Et un incroyable record : 65 qualifiés aux championnats de France, dans le Tarn (65 qualifiés pour 77 participants...) Un autocar ne suffira pas, d'autant que nos deux relais mixtes ne sont pas comptabilisés dans ce total. Finalement, Saint-Pierre-lès-Namours, c'était loin, mais c'était bien.
Aulnay-sous-bois a été la scène de nos acteurs favoris. Im-Périault dans leur rôle respectif, le Racing-Multi-Athlon décroche 23 médailles dont 11 premières places.
Podium du cross-court quasi-monopolisé.
Date marquée d'une croix depuis quelques mois, les régionaux de cross FFA sont un évènement attendu et important. Point de repère qui marque la mi-saison et qui permet d'analyser et faire un état des lieux quant au travail effectué lors de la première partie de saison. Et disons que le travail paye déjà plutôt bien...
Sur 11 équipes alignées des catégories minimes jusqu'aux masters, 10 d'entre elles sont montées sur le podium par équipe ! Le RMA continue d'ancrer son intention de créer des groupes forts pour faire émerger et propulser des individualités par la suite. Ainsi, les cadettes, les juniors garçons, les quatre équipes seniors sur cross court et élite remportent le titre de l'Île-de-France ! Les minimes garçons, les juniors filles montent sur la 2e marche. Enfin les minimes filles et les cadets finissent 3e.
Une partie de l'équipe du cross-court, Emmanuel en fer de lance.
Côté individuel, il est important de mettre en avant nos lauréats. Léni Remer est le premier titré de la journée chez les cadets. En cross court femme, notre algérienne Nawal Yahi franchit la ligne en première position juste devant Marion Legrand et Aude Korotchansky, respectivement 2e et 3e de la course. Léonie Périault, impériale sur le long, n'a laissé aucune chance à la concurrence. Tout comme Emmanuel Roudolff-Levisse sur cross court, au sprint, et Hicham Bengherda (ALG) chez les masters.
Et puisque, non des moindres, voici la liste des médaillés d'argent et de bronze : Ambre Ugolini (2e, minime fille), Anass Bercoussi et Sacha Tahari (2e et 3e, minimes garçons), Paul Lanuzel (2e, junior garçon).
A l'INSEP, lors des championnats de France, Jean-Baptiste Mourcia s'est emparé du titre national. Son premier chez les séniors.
Dans le calendrier international, les championnats de France deviennent un rite de passage et test pour les meilleurs pentathlètes internationaux. Sur le top 10 mondial masculin, 6 d'entre eux étaient présents dont le champion olympique. Autant dire que le niveau était de l'ordre d'une grande compétition. Et le français qui a su se démarquer lors de cette épreuve n'est autre que Jean-Baptiste Mourcia. Sortant positif de l'épreuve fondamentale qu'est l'escrime (28 victoires pour 20 défaites), "Jibé" partait dans de bonnes conditions avant d'entamer la finale le dimanche*.
Lors de l'équitation, première discipline du programme des finales, le sociétaire du Racing Multi-Athlon se distingue et prend les devants en s'emparant de la meilleure performance. Il ne prend qu'une petite seconde de pénalité, inscrivant 299 points et grappillant d'importantes secondes sur le classement général.
Après une natation sans surprise et sans impact (2'09), il se positionne en chasseur pour son épreuve phare qu'est le combiné tir-course. Fidèle à lui-même, il s'empare de la meilleure marque chronométrique en 9'49. Un temps de classe mondiale comme il a l'habitude de le faire. Partant en 9e position (étrangers inclus), il finit 3e de la compétition notamment derrière l'égyptien numéro 1 mondial, mais se trouve être le premier français à franchir la ligne. Après ses deux titres en junior, 2018 et 2019, Jean-Baptiste s'octroie son premier titre de champion de France senior.
Evidemment lors de cette compétition, d'autres membres du RMA étaient présents. Toujours chez les hommes, les performances de Valentin Prades (4e français) et Mathis Rochat (7e) complètent celle de Jean-Baptiste. Le RMA remporte ainsi les championnats de France par équipe. Toujours en apprentissage, les jeunes Cédric Chatelier et Florent Schoen n'ont pu se hisser en finale.
Chez nos féminines, notre championne Marie Oteiza n'a malheureusement pas pris part à la compétition pour cause de blessure. En revanche Audrey Tchirikhtchian s'est escrimée pour remporter l'épreuve avec 32 victoires ! Malencontreusement, il a été préférable qu'elle s'arrête après la natation pour se préserver de pépins physiques. Seule Elma Regimbeau a terminé la compétition sans se qualifier pour la finale qui rassemblait aussi beaucoup d'étrangères de haut-niveau.
*La poule unique en une touche se fait le samedi lors des qualifications. Le résultat est conservé pour la finale où on ajoute le bonus-round.
Deux minima olympiques ont été atteints à Valence, sur marathon. Félix Bour chez les hommes et Fadouwa Ledhem chez les femmes.
Réputé comme rapide et attirant les meilleurs coureurs du monde entier, le marathon de Valence a été à la hauteur des attentes. Il était assez logique que les chasseurs de minima seraient au départ de la course espagnole. A quelques mois des JO de Paris, cet événement faisait partie des dernières chances. Mais la chance n'a rien à voir dans les résultats obtenus.
Encore néophyte sur cette distance, Félix Bour est le premier RMArathonien à franchir la ligne. Pour son deuxième marathon seulement, le jeune homme de 29 ans affole le chrono en 2h06"43, bien en-dessous du chrono de qualification olympique fixé à 2h08'10. "Les minima je pensais les avoir dans les jambes, avoue Félix. Mais 2h06, je ne m'y attendais pas du tout !" Avec une gestion de course à enseigner dans toutes les écoles d'athlétisme (il a couru la dernière portion de course, plus rapidement que le vainqueur), il se positionne comme choix pour la FFA. "Je suis sélectionnable. Donc on verra ce que décide la fédé", déclare-t-il lucidement. Car seuls 3 français seront sélectionnés pour l'épreuve. Et la concurrence est bestiale, Félix étant 3e au bilan. Notre coureur analyse que "la perspective de disputer les Jeux en France booste tous les coureurs". En effet, le niveau français sur cette distance mythique a rarement été aussi élevé.
"Je n'ai pas pris de risque et j'ai couru sur la réserve jusqu'au 30e kilomètre."
Très mature dans son approche, Félix a couru en négatif split (2e moitié de course plus rapide que la 1ère).
Idem du côté féminin. Fadouwa Ledhem pulvérise elle aussi son record personnel en 2h25'50 et s'empare du temps de qualification requis pour les Jeux. Malgré cela, elle se positionne en 4e place au bilan français, victime de "l'effet Paris 2024" considère Félix. Malgré cela, il reste des opportunités pour grappiller quelques places même si le calendrier joue de moins en moins en la faveur des coureurs hors-top 3. Les JO se rapprochant à grands pas et un marathon étant traumatisant pour l'organisme.
Avec un tel niveau, le RMA montre la richesse et la densité de ses performeurs sur la distance. Car n'oublions pas Charrik Abderrazak qui finissait son marathon en 2h08, il y a peu de temps, aux Pays-Bas. Une telle qualité mériterait qu'un des nôtres soit au départ de la course la plus historico-emblématique à Paris.
S'ils n'ont pas été chercher les quotas olympiques, il y avait bon nombre de Noir & Rose au départ à aller les titiller. Notamment, Manu Roudolff-Lévisse qui descend sa marque marathonienne à 2h09'38 ! Il était d'ailleurs encore sur les bases des temps de qualifications après le 30e kilomètres... Pour sa deuxième expérience après Berlin, Krilan Lebihan réalise 2h15 tandis que Martin Laurent se découvre en 2h23. De bon augure pour les prochaines. Enfin Hicham Bengharda conclut sa course en 2h16.
Les autres résultats des RMArathoniens :
Axel Ramponi 2:27:41, Thibaud Vincent 2:27:22, Samuel Rannou 2:29:44, Thomas Besson 2:32:45, Amaury Debatisse 2:37:02, Lotfi Madaoui 2:59:18, Laure Aalalou 3:10:24, Pauline Lebas 3:22:37, Héloïse Bertrand 3:23:07, Damien Logie 3:43:34 et Layla Hamieh 3:44:26 !
Vainqueur à domicile, le relais du RMA s’est imposé lors de la 10e édition de l’Ekiden de Paris. Mélange de jeunesse, d’espoir et de maturité, le relais a fièrement défendu les couleurs.
Difficile de faire outre l’aspect symbolique de cette course. Sur ses terres, dans son jardin, sur sa piste, au pied de la Tour Eiffel, le Racing Multi-Athlon d'être prêt et à la hauteur de l’événement. « Nous devions gagner pour marquer notre territoire », explicite Jean-Marc Bartoli, directeur sportif. Et c’est choses faite en 2h14 dans des conditions automnales.
Sous forme de relais, l’Ekiden est un marathon séquencé : 5km, 10km, 5km, 10km et 7,195km. Ainsi « c’est une belle manière de rendre un sport individuel en une épreuve collective » démontre Pierre Carlier, le spécialiste du 800 et premier maillon de la course. Ce format a la particularité de « mixer les profils et les catégories » comme aime le préciser Téo-Rubens Banini. En effet, sur les 6 relayeurs présents, il y avait deux juniors (Paul et Pierre), deux espoirs (Pierre et Téo) et deux seniors (Krilan et Kévin). Des coureurs spécialistes de distances différentes qui amènent un bel alliage entre fougue et maîtrise.
Le Racing Multi-Athlon prouve ainsi — en a-t-il encore vraiment besoin ? — que sa formation fait partie des meilleures nationales et œuvre pour la performance de ses jeunes. Et pour cette année en tout cas, la coupe ne va nulle part : elle reste à la maison.
C’est d’ailleurs Téo, membre de l’équipe de France espoir, qui a conclu la course. Dans une course majestueusement gérée et régulière, il a pu s’offrir le scalp des seconds dans les derniers mètres. Kévin, l’aîné du relais relate que « la remontée de Téo était incroyable. [Ils] se doutaient qu’en le mettant dans de bonnes conditions, [ils] pourraient gagner ». L’athlète formé au club ne se cache d’ailleurs pas quand il rappelle que pour lui c’est « LE rendez-vous de l’année à domicile ». Devant les proches, les amis et sur son lieu d’entraînement, la motivation est évidemment décuplée. Pour Pierre, « ça prend une autre dimension ».
Retrouvez l'article officiel de Fédération Française d'Athlétisme sur la 10e édition de l'Ekiden de Paris : https://tinyurl.com/39s97wcj
En Lituanie, lors des Mondiaux junior, Mathis Rochat s’est délecté de trois titres dont le sacre individuel. Celui-ci peine encore à réaliser.
Quelques jours après son titre, il est encore dans l’incompréhension, dans le déni de ce qu’il a réalisé. « Quand je regarde les photos de l’arrivée, je n’arrive pas à me dire que c’est moi », s’étonne Mathis Rochat. Grand, brun, maillot de l’équipe de France sur le dos, pouce gauche en l’air, ligne d’arrivée dans la main droite, c’est pourtant bien lui qui vient de remporter le titre de champion du Monde junior.
A Druskininkai (il faut relire au moins une fois pour être sûr de bien prononcer), en Lituanie, le sociétaire du RMA est arrivé avec une approche bien différente de d’habitude. Alors qu’à l’accoutumée il mentalise sa compétition, Mathis est arrivé plus relâché et joyeux. « Lors du stage préparatoire à Bordeaux, on a fait pleins d’activités qui nous ont fait oublier la compétition ». Il ajoute que « la cohésion de groupe du collectif France a rendu les choses plus faciles lors de la compétition ». A l’image de ses deux autres titres mondiaux : celui en équipe et celui en relai, « avec mon pote Emilien. On s’est lâché ! ».
Première journée et première médaille d’or pour Mathis avec ce relai ; sa semaine était lancée. Avec une belle gestion lors de sa qualification ainsi que des moments off à l’hôtel (méditation, discussions avec ses collègues, massages...), celui qui évolue désormais à l’INSEP a abordé sereinement la finale individuelle.
C’est lors de la deuxième épreuve, que la compétition a pris un tournant dans la tête de notre champion. Il explique : « à l’issue du parcours, j’ai été propulsé aux avant-postes et c’est là que j’ai réalisé qu’il restait mes deux épreuves fortes. Et j’ai commencé à me dire que j’avais mes chances. Voire même que j’allais gagner ! ». Sans perdre son sang-froid, il a lucidement abordé la natation et le combiné comme il sait le faire : 1’57’’45 et 10’14. La classe mondiale. Celle digne d’un champion du monde.
Ces championnats marquent la fin des années junior pour Mathis. Et quel meilleur tremplin qu’un titre international pour prendre son envol dans la catégorie senior ? Lui qui a pour objectif maintenant de « faire partie des meilleurs athlètes mondiaux ».
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site, améliorer votre navigation et analyser notre audience.
Vous pouvez accepter ou refuser leur utilisation à tout moment.